Note sur les visuels : si les droits liés à l’expo sont échus, ne restent que des imagettes de faible définition à titre de mémoire, sans agrandissement possible ; celles agrandissables ont obtenu un accord ou sont libres ou sont en "fair use" ; en cas d’erreur svp nous en faire part et, suite vérification, le visuel sera retiré ou mis en imagette-mémoire ; merci ! |
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qui aurait pu penser qu’être envoyé témoigner de la misère aux USA après la crise de 1929, conduirait un jeune photographe à créer un style photographique qui perdure ? la photographie vernaculaire* de Walker Evans, révélée par cette rétrospective au Centre Pompidou, est trois fois intéressante : sur l’esthétisme d’un photographe doué (c’est insuffisant pour une telle réputation), sur sa démarche vernaculaire (cela aurait pu le cantonner dans le documentaire) et sur le fait que rétrospectivement, il se pose en précurseur de la photographie objective allemande personnalisée par Bernd et Hilla et son "style documentaire"
* vernaculaire : du latin vernaculus (indigène) désigne ce qui est confectionné en interne, dans une communauté, par opposition à ce qui est échangé ; la langue vernaculaire est parlée seulement à l’intérieur de la communauté ; "aux États-Unis, le vernaculaire définit des formes d’expressions populaires ou communes employées par des gens ordinaires à des fins utilitaires ; c’est tout ce qui se créé en dehors de l’art et des circuits de production principaux et finit par former une culture spécifiquement américaine" [DP] |
> remarquez que collecter n’est pas loin de collectionner : dès l’enfance Walker Evans collectionne notamment les cartes postales, les plaques publicitaires (qu’il vole après les avoir photographiées in-situ)… "comme si la photographie était une manière de prolonger la collection, ou l’inverse" [DP] |
Par son approche systématique, son style pur et dépourvu de romantisme, quasiment entomologique, le vernaculaire pratiqué par Walker Evans "ne constitue pas seulement un sujet, c’est aussi une méthode ; le paradoxe est qu’il adopte les formes et les procédures de la photographie documentaire tout en revendiquant une démarche créative" [DP] ; il se situe donc à mi-chemin de la photographie documentaire et de l’artistique > par exemple dans sa série sur les villes, Walker Evans témoigne comme un photographe d’architecture ou de cartes postales ; "sa position est l’exact opposé de la posture de l’artiste photographe revendiquée à l’époque par Alfred Stieglitz" [DP] sans titre, 1936 |
Parcourant le centre et l’ouest des USA, Walker Evans est devenu le témoin de la misère issue de la grande dépression :
Surprise, le photographe est aussi peintre : l’exposition montre quelques rares gouaches réalisées plus tardivement, exposées en regard des photos d’une même série ; il y exprime ce triste vide que l’on retrouve dans ses photos ;
plus d’infos : |
> l’exposition au Centre Pompidou |
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