artiste, vis-tu de ton art ?les succès démesurés des artistes-stars et maintenant des designers-stars est un leurre : hors des circuits VIP et de l’art-finance, les rémunérations des artistes deviennent plus modestes si ce n’est faibles, aussi quantité d’artistes ne vivent pas de leur art ; peut-on alors les considérer comme des "artistes professionnels" ?Cette situation existe depuis toujours ; ce qui est nouveau est l’écart croissant entre la masse et le monde VIP, lequel magnétise l’attention et occulte les réalitésDans cette page :
Alicia Penalba, originaire d’Argentine
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l’argent des artistes illustré par une exposition :> lorsqu’ils ont migré à Paris après la guerre, si certains ont bien réussi, la plupart de ces artistes n’avaient pas un sou, nous l’avons oublié ! qui sont-ils ?
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> accueil d’Almanart |
Statistiquement le plasticien professionnel moyen français n’est pas riche : sa rémunération nette en régime libéral est de l’ordre de 1900€ [source : 2012, UNASA : Union Nationale des Associations Agréées] : insuffisant pour vivre en famille. Or pour qu’il garde sa liberté de création, l’idéal est qu’il ne vive que de son art.
Alors l’artiste doit souvent faire un autre métier, même temporairement ou partiellement, à moins d’être soutenu par un tiers ; l’exemple de John Salter est frappant : voir sa bibliographie, lien en bas de page ;
ce n’est pas du tout l’opinion de David Hockney, qui dit sur Francis Bacon à ses débuts : "quand j’ai l’ai rencontré la première fois, de tous les peintres dont j’avais entendu parler, c’était le seul qui n’enseignait pas : c’était donc un véritable artiste !" [Yasmine Youssi, Télérama du 02/06/2012] ; propos extrême... > on peut être artiste et aussi leur conseillère : telles étaient les activités complémentaires et oh combien compatibles de Brigitte Camus
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> François Boisrond représente un cas fréquent : enseigner, métier peu chronophage : peintre prometteur dès sa sortie des Arts-Décos en 1981, il est la même année co-fondateur de la Figuration Libre ; 18 ans après il devient professeur aux Beaux-Arts de Paris. > cette oeuvre de 1996 est représentative de son style intermédiaire entre celui des débuts, volontairement simpliste, et l’actuel plus élaboré |
François Boisrond, La mort de Narcisse, 1996,
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souvent se pose cette question, par exemple :
- lors d’une sélection d’artistes pour un concours, une subvention, une résidence
- lors d’un achat par un collectionneur, qui veut s’assurer de la pérennité de l’oeuvre qui le tente
> vivre de son art implique de vendre ses oeuvres, c’est plus qu’une vérité : un axiome... Cependant bien des écoles non seulement n’enseignent rien ou presque de la vie concrète qui attend l’artiste promu, mais se plaisent à leur faire réaliser des installations invendables, alors même que la conjoncture n’est plus à subventionner des artistes pour le plaisir des seules institutions nous taisons par charité l’auteur
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en France, où l’on aime le tampon du fonctionnaire, est reconnu "officiellement" :
> celui ou celle qui s’inscrit à un organisme de couverture sociale (Maison des Artistes...) ou/et un organisme de protection des droits (liste ici)
> ou/et qui prouve sa compétence en ayant suivi une formation d’art et obtenu un diplôme reconnu
> ...et qui paie ses impôts, cotisations et taxes dans ce cadre professionnel
chez les anglo-saxons le statut compte moins, c’est la réussite qui détermine la compétence et le talent ; c’est donc le marché privé et public qui prouve la "valeur" de l’artiste, reconnu si :
> sa cote est établie, celle aux enchères comme celle constatée sur le marché libre
> son cursus matérialisé par son Curriculum Vitae est bien garni en expositions en galeries, musées, etc, et en collectionneurs (ceux-ci sont moins réticents à se faire nominativement connaître qu’en France, où l’on se méfie du fisc).
On rejoint ici le thème de l’argent : celui qui est un vrai professionnel est celui qui peut faire de son art sa profession, sous-entendu en vivre.
Cela cerne la question mais n’est pas suffisant ; on oublie les nombreux vrais artistes, diplômés ou autodidactes, qui n’ont pas (encore) un revenu leur permettant d’exercer leur art pour en vivre, même si de nombreux ne passeront jamais "artiste professionnel à plein temps"
ainsi à l’activité il faut adjoindre la motivation (et le talent) : le véritable artiste est celui qui ne peut rien faire d’autre, sinon une activité d’appoint : cet artiste professionnel vit pour son art.
> achat-ventes de particulier à particulier
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cette aquarelle post-surréaliste de Janine Zimbler est typique ; une oeuvre délicate d’une artiste inspirée, dont une oeuvre a été achetée par le Centre Pompidou |
cette "Femme surréaliste à l’oiseau" de Alain Virmaux est dans la tradition surréaliste influencée par l’art brut et l’art africain une belle pièce abordable |
pour votre agenda : et les expos sont ici |
ce beau livre bien illustré pourtant abordable, est un sommet documentaire ! dans la même veine que l’exposition à Pompidou, il parcourt largement le surréalisme et dévoile des artistes qu’on aurait pas toujours cru "atteints" par le mouvement |
le Réalisme fantastique est une expression plus récente du surréalisme
ce Chat Bleu de Raimondo Cardelli (1938-2008) exprime que le rêve serait aussi réel que le quotidien |
tableau en vente chez les Atamanes
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