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les aléas de collectionner de la photo

photo je t’aime, je prends le risque

la photo est très populaire de sorte que le marché de la photographie, bien que récent, est très actif ; un marché tellement fort qu’on doute parfois de sa sincérité, donc le collectionneur doit rester attentif, surtout s’il n’est pas bien informé.
Dans cette page :

 

 

 

 

 

Roger Dumas
Mont Fuji 1927 tirage autochrome
(courtoisie mus. Albert Kahn)
clic=zoom

exemple de désir photographique :

> pas d’âge par son sujet intemporel, réalisation parfaite, petits défauts lui donnant une authenticité... bien que de reportage ces éléments la place dans le domaine artistique
> pourtant elle date, de 1927 précisément, prise dans des conditions réelles, sur le motif diraient les peintres
> mais elle n’est pas à vendre, elle se terre au Musée Albert Kahn :

 Roger Dumas  Mont Fuji
> accueil d’Almanart > sommaire de Collectionner

focus : acheter et collectionner des photographies, des clichés, des photos vintage ou des photos actuelles artistiques
 

 > achat-ventes de particulier à particulier

 

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> vous êtes vendeur ? vous êtes acheteur ou curieux ?

 
par rapport à l’art plastique millénaire, la photographie est très récente : 180 petites années (voir l’histoire de la photographie) ! et le marché de collection de photos est encore plus récent : la véritable vente aux enchères organisée et cataloguée n’est qu’en fin des années 1970 ; et le vrai point de départ du marché photo est dans les années 1980, où Christie’s et Sotheby’s ont organisé des ventes de seules photographies. Collectionner de la photo est donc récent, spécialistes mis à part, mais le phénomène a explosé pour des raisons surtout spéculatives et de rentabilité. Explications

histoire du marché de la photo

en 1969, ouverture de la 1ère galerie spécialisée en photo par Lee Witkin à New York ; qui est suivie largement aux USA, à Londres et à Paris (avec la galerie Agathe Gaillard en 1975) : c’est l’explosion du marché de la photographie

puis dans les 70-80’s, les galeries d’art contemporain commencent à mixer de la photo dans leurs expositions, sous la poussée du pop art ; l’officialisation date de 1972 par la première exposition de photos à la Documenta de Kassel ; c’est encore expérimentalet Art Basel ne crée sa section photographie qu’en 1989 !

les enchères suivent : première vente spéculative en 1979 à New York, mais celle-ci ne couvre qu’un marché de niche ; puis la photo est boostée aux USA en 1984 par l’acquisition de photos vintages par le Getty Museum

le tournant du siècle voit l’explosion des enchères photographiques, boostée en 1999 par la vente historique de la collection Jammes, qui triple ses estimations ; le différencie entre les tirages contemporains et anciens montre qu’il s’agit bien d’un engouement en partie manipulé...

le tournant du marché de la photo
(courtoisie Cairn-Info) ... clic=zoom

< l’explosion du marché de la photo se situe au tournant du siècle, l’exagération se situant dans les décennies 1990 à 2010 ; relativisons : la photo pure ne représentait alors que 2% du marché contemporain, la peinture 87%... (Artprice 2014).

ensuite les élévations de prix deviennent plus sélectives au profit : d’une part des maîtres du vintage, d’autre part de quelques plasticiens actuels purement photo et célèbres ; dans la (décennie 2020 il ne suffit plus d’être un bon artiste photographe pour vendre très cher, celui-ci n’existe plus, la tendance artistique étant le mixage des médiums et l’IA bouleverse les valeurs

 

mais le vrai collectionneur d’art reste méfiant : le tirage d’un cliché est un multiple... bien trop démultiplié... comme il y a eu de gros abus : prix exagérés et tirages excessifs, l’engouement sans garde-fous de la photographie a formé une bulle spéculative. La correction a commencé dans la décennie 2010 par des artistes photographes qui ont appliqué une auto-restriction de leurs tirages en se ralliant à la pratique des estampes et sculptures : pas plus que le fameux 8+4 exemplaires et dans un seul format
Une règle d’or pour le collectionneur, voir l’interview d’un collectionneur de photographies

 

le far-ouest de la vente de photos

la collectionnite photo a explosé dans les années 80-90 pour des raisons marketing, spéculatives et de profitabilité. Des marchands ont remarqué d’une part que le fonds photographique était vaste (réparti partout dans le monde) et très peu exploité, d’autre part que le public était prêt à s’y intéressé du fait de la popularité de la pratique photographique : les appareils autofocus viennent en fin des 70’s, qui font de chacun un "artiste". Le collectionneur devrait s’en souvenir...

pourquoi le marché de la photo aura-t-il été aussi prospère ?

la photo dite "originale" est outrageusement favorisée par rapport aux oeuvres d’art : "l’originalité" en photo est légale jusqu’à 30 exemplaires, ce qui est bien trop, alors que pour les oeuvres d’art la limite est 12 (8 + 4EA) ; en effet un malheureux décret de 1991 a définit la notion d’originalité en photo jusqu’à ces 30 exemplaires ; on présume l’influence de lobbies...
De plus le tirage limité doit êtres effectué à partir du négatif original, et par le photographe lui-même ou sous son contrôle direct (allez contrôler que c’était le cas pour les photos vintage...)

la diffusion commerciale de formats différents d’un même cliché est devenue courante... c’est admissible pour les exemplaires de premier prix, mais pas pour une collection sérieuse ; cela dévalorise l’exemplaire et tous ses cousins

la complexité des termes techniques rend l’offre confuse pour le néophyte, générant des libertés qui parfois frôlent l’escroquerie : voir le glossaire

la rentabilité de la vente de photos est forte, le réservoir des clichés en attente est extrêmement bien garni (on "découvre" des "génies" encore maintenant (2025) qu’on monte en mayonnaise... comme la photo est populaire, la clientèle potentielle est nombreuse et pérènne

pour la photo contemporaine, les clichés numériques sont trop facilement dupliquables... (voir usage de faux) voire piratables

l’IA (l’intelligence artificielle) vient comme dans un jeu de quilles... elle est capable de réaliser des oeuvres superbes ; alors comment nommer "l’artiste" qui l’a créée ? un inconvénient qui risque d’être majeur : les logiciels changent, les firmes qui l’ont créer aussi, alors comment lui accorder une cote de manière pérènne puisqu’il n’existe pas ?

Tous ces inconvénients n’affectent en fait que les vraies collections, l’avantage d’un marché aussi dynamique est que l’amateur de photographie non collectionneur peut en trouver de très belles à des prix raisonnables, l’offre étant immense ; mais s’il veut plus tard sortir de la décoration, ce qu’il aura acheté n’aura que peu de valeur patrimoniale ; il faut simplement le savoir

 

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humour : c’est le pompon !

regardez bien ce cliché du célèbre "Maître de la Photographie" Paul Almasy :
les 3 danseurs sont juste sur les 3 pompons, comme si ceux-ci étaient des disques 33T !

mais cette photo exprime aussi autre chose 

en vente chez les Atamanes

 


 

Paréidolie, ça y ressemble !

Paréidolie est...
le Salon International du Dessin contemporain à Marseille

du 29 au 31 août
au Château de Servières

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