photo je t’aime, je prends le risquela photo est très populaire de sorte que le marché de la photographie, bien que récent, est très actif ; un marché tellement fort qu’on doute parfois de sa sincérité, donc le collectionneur doit rester attentif, surtout s’il n’est pas bien informé.Dans cette page :
Roger Dumas
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exemple de désir photographique :> pas d’âge par son sujet intemporel, réalisation parfaite, petits défauts lui donnant une authenticité... bien que de reportage ces éléments la place dans le domaine artistique
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en 1969, ouverture de la 1ère galerie spécialisée en photo par Lee Witkin à New York ; qui est suivie largement aux USA, à Londres et à Paris (avec la galerie Agathe Gaillard en 1975) : c’est l’explosion du marché de la photographie
puis dans les 70-80’s, les galeries d’art contemporain commencent à mixer de la photo dans leurs expositions, sous la poussée du pop art ; l’officialisation date de 1972 par la première exposition de photos à la Documenta de Kassel ; c’est encore expérimentalet Art Basel ne crée sa section photographie qu’en 1989 !
les enchères suivent : première vente spéculative en 1979 à New York, mais celle-ci ne couvre qu’un marché de niche ; puis la photo est boostée aux USA en 1984 par l’acquisition de photos vintages par le Getty Museum
le tournant du siècle voit l’explosion des enchères photographiques, boostée en 1999 par la vente historique de la collection Jammes, qui triple ses estimations ; le différencie entre les tirages contemporains et anciens montre qu’il s’agit bien d’un engouement en partie manipulé...
![]() le tournant du marché de la photo
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< l’explosion du marché de la photo se situe au tournant du siècle, l’exagération se situant dans les décennies 1990 à 2010 ; relativisons : la photo pure ne représentait alors que 2% du marché contemporain, la peinture 87%... (Artprice 2014). |
mais le vrai collectionneur d’art reste méfiant : le tirage d’un cliché est un multiple... bien trop démultiplié...
comme il y a eu de gros abus : prix exagérés et tirages excessifs, l’engouement sans garde-fous de la photographie a formé une bulle spéculative.
La correction a commencé dans la décennie 2010 par des artistes photographes qui ont appliqué une auto-restriction de leurs tirages en se ralliant à la pratique des estampes et sculptures : pas plus que le fameux 8+4 exemplaires et dans un seul format
Une règle d’or pour le collectionneur, voir l’interview d’un collectionneur de photographies
la collectionnite photo a explosé dans les années 80-90 pour des raisons marketing, spéculatives et de profitabilité. Des marchands ont remarqué d’une part que le fonds photographique était vaste (réparti partout dans le monde) et très peu exploité, d’autre part que le public était prêt à s’y intéressé du fait de la popularité de la pratique photographique : les appareils autofocus viennent en fin des 70’s, qui font de chacun un "artiste". Le collectionneur devrait s’en souvenir...
pourquoi le marché de la photo aura-t-il été aussi prospère ?
la photo dite "originale" est outrageusement favorisée par rapport aux oeuvres d’art : "l’originalité" en photo est légale jusqu’à 30 exemplaires, ce qui est bien trop, alors que pour les oeuvres d’art la limite est 12 (8 + 4EA) ; en effet un malheureux décret de 1991 a définit la notion d’originalité en photo jusqu’à ces 30 exemplaires ; on présume l’influence de lobbies...
De plus le tirage limité doit êtres effectué à partir du négatif original, et par le photographe lui-même ou sous son contrôle direct (allez contrôler que c’était le cas pour les photos vintage...)
la diffusion commerciale de formats différents d’un même cliché est devenue courante... c’est admissible pour les exemplaires de premier prix, mais pas pour une collection sérieuse ; cela dévalorise l’exemplaire et tous ses cousins
la complexité des termes techniques rend l’offre confuse pour le néophyte, générant des libertés qui parfois frôlent l’escroquerie : voir le glossaire
la rentabilité de la vente de photos est forte, le réservoir des clichés en attente est extrêmement bien garni (on "découvre" des "génies" encore maintenant (2025) qu’on monte en mayonnaise... comme la photo est populaire, la clientèle potentielle est nombreuse et pérènne
pour la photo contemporaine, les clichés numériques sont trop facilement dupliquables... (voir usage de faux) voire piratables
l’IA (l’intelligence artificielle) vient comme dans un jeu de quilles... elle est capable de réaliser des oeuvres superbes ; alors comment nommer "l’artiste" qui l’a créée ? un inconvénient qui risque d’être majeur : les logiciels changent, les firmes qui l’ont créer aussi, alors comment lui accorder une cote de manière pérènne puisqu’il n’existe pas ?
Tous ces inconvénients n’affectent en fait que les vraies collections, l’avantage d’un marché aussi dynamique est que l’amateur de photographie non collectionneur peut en trouver de très belles à des prix raisonnables, l’offre étant immense ; mais s’il veut plus tard sortir de la décoration, ce qu’il aura acheté n’aura que peu de valeur patrimoniale ; il faut simplement le savoir
voyez aussi :
regardez bien ce cliché du célèbre "Maître de la Photographie" Paul Almasy : mais cette photo exprime aussi autre chose
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Paréidolie est... du 29 au 31 août une paréidolie, qu’est-ce ? |
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