la vidéo peut être plasticiennela vidéo est populaire par son pouvoir d’attraction ; mais pas une vidéo artistique : le but de l’art n’est pas le nombre mais la qualité ; l’artiste vidéaste comme tout plasticien cherche la beauté ou le message ou les deux dans sa démarche artistique.Pourquoi l’artiste s’exprime-t-il par la vidéo, image mobile, plutôt que la photo ou la peinture ? parce que la vidéo artistique est le seul moyen pour devenir le maître du mouvement et surtout du tempo.Mais cette révolution récente (la peinture est millénaire) n’est pas toujours bien maîtrisée, pas du fait de la technique mais par le changement de concept qu’elle suppose pour se défaire de la narration issue du cinéma.Ainsi devons-nous différencier non seulement la vidéo banale de la vidéo-plasticienne mais aussi de la vidéo-cinéma.Dans cette page :
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la vidéo illustrée par une exposition :> bien que proche de la vidéo de reportage puisqu’elle est linéaire, cette vidéo est artistique car, sous la forme d’une fresque (animée : clic sur image = vidéo), elle transmet un message subliminal : le diable peut être beau !
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une vidéo artistique (ou vidéo plasticienne) est une création numérique qui utilise le temps comme élément supplémentaire d’expression. L’outil générateur est un ordinateu, un camescope, ou les deux combinés.
La différence avec le cinéma est le traitement informatique qui s’y ajoute. Ainsi la véritable innovation est cette ouverture à la maîtrise du temps par l’artiste ; le contraire du cinéma dont le déroulement est linéaire, où l’apport artistique est la narration comme au théâtre, où l’esthétique des images est comme un enchaînement de photos.
C’est pourquoi la valeur plasticienne d’une vidéo est la création par l’artiste d’images nouvelles jouant sur le rythme, hors de la narration implacablement linéaire, que ce soient des oeuvres abstraites, figuratives ou mixant plans réels et éléments artificiels ; l’artiste détermine la durée, les ruptures, le rytme de l’oeuvre.
L’inconvénient de cette primauté donnée au temps est la lenteur, puisque c’est le paramètre principal dont l’artiste vidéaste fait usage, il est tenté d’en abuser : souvent cela décourage l’amateur qui n’a pas la patience de suivre la totalité du déroulement. On le voit dans les expositions : les gens passent la tête et décrochent vite... |
Jean-Marc Bustamante : "la vidéo impose son rythme, les autres médias laissent le temps de voir et de chercher à son propre rythme" |
héritière du cinéma, elle a un début, une fin, une histoire entre les deux ; est-ce de l’art plastique ? Pas lorsqu’elle suit un enchainement de scènes filmées par un outil qui impose son tempo (un camescope ou camera 16/35 mm), cela relève du 7è art, que ce soit du cinéma expérimental ou du "court-métrage"
> la vidéo d’animationlibérée, pure création de l’imagination de l’artiste, elle n’a pas à priori de lien avec le 7è art ; on l’appelle vidéo mais elle n’est pas issue d’un camescope, mais d’un ordinateur ; de sorte que des vidéos artistiques peuvent aussi être des images animées Irinka et Sandrinka (clic=vidéo)
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Dans l’exemple ci-dessus, le déroulement chronologique est reconstitué en aval (et non en amont, cas des films) ; dans cette catégorie sont les animations, les mixages film-incrustations, les dessins mis en séquence... issus d’un ordinateur et d’un traitement manuel de l’artiste dans le déroulement (striures, incrustations...)
> les vidéos compositesce sont des oeuvres mixant plusieurs médias ou intégrées dans des installations, visibles sur un écran ou projetées dans un espace : la vidéo est un des composants de l’oeuvre > cette installation de Misha Margolis présentée à la Galerie Charlot,
Misha Margolis, 2011
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filmer peut être le témoin d’un événement qui, lui seul constitue l’oeuvre, la vidéo n’est utilisée que comme support, mais seule est capable de mémoriser la performance artistique
> la vidéo animéecette extraordinaire vidéo d’Antoine Roegiers s’inspire des Sept Péchés Capitaux du maître flamand Pieter Brueghel ; elle a été présentée à la Maison Rouge, à côté des estampes originales de 1557 :
création Antoine Roegiers
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voyez aussi :
regardez bien ce cliché du célèbre "Maître de la Photographie" Paul Almasy : mais cette photo exprime aussi autre chose
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Paréidolie est... du 29 au 31 août une paréidolie, qu’est-ce ? |
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