la cote d’une oeuvre d’art, la cote d’un artiste

qu’est-ce, une cote en art ? le collectionneur d’art adore que l’artiste ait une cote, dans tous les sens du terme : qu’il soit apprécié des amateurs et... du marché de l’art ! Mais que signifie exactement avoir une cote en art ? cette appréciation est à la fois courante et mal connue, donc souvent mal comprise et alors mal utilisée   cette page est en partenariat avec Les Atamanes ; dans notre synergie de compétences, cette page présente le sujet et Les Atamanes l’approfondissent et répondent à vos interrogations :     > en juin 2024 à l’IMA     Etienne Dinet Arabes galopant sur des ânes 1888 (courtoisie IMA) clic=zoom     > accueil d’Almanart

la cote d’un artiste illustrée par une exposition : > bien que ce soit l’oeuvre (un tableau) qui ait une cote, par extension on parle de la cote de l’artiste > Etienne Dinet est peu connu du grand public mais reconnu par les collectionneurs pointus en art : alors sa cote tourne autour de 100’000€ pour une huile car il opère dans un registre à succès : l’orientalisme ; son histoire personnelle est plutôt originale : > il découvre l’Algérie à la Belle Epoque et en tombe amoureux ; alors il peint ses paysages et ses habitants avec grand talent, se convertit même à l’islam et devient une figure du nationalisme naissant algérien : extraordinaire destinée ! > une très belle découverte par ses paysages magnifiques, bien que son militantisme soit pesant ; bien coté aussi car... le thème orientalo-érotique fantasmatique est rémunérateur

focus : cote d’une oeuvre d’art, cote d’un artiste, système de cotation, marché de l’art, valeur prix oeuvre art tableau

> achat-ventes de particulier à particulier   > Almanart annonce des oeuvres, pièces de design ou décoration, à vendre de gré à gré directement sans intermédiaire > vous êtes vendeur ? vous êtes acheteur ou curieux ?

cote de quoi ? d’un tableau, de l’artiste, de son oeuvre ?

 
amateur ou artiste, vous devez savoir ce qu’est une cote, comment fonctionne le système de cotation sachant que son appréciation est d’une part subjective : l’attrait du public pour un artiste, et objective : un chiffre attribué à chaque oeuvre vendue aux enchères.

Si elle est soumise à la mode, aux médias et au marketing, la cote est un indicateur qui fait autorité ; les ventes en tiennent compte et l’artiste ne voudra pas vendre au-dessous. D’où la tentation de certains artistes de se "fabriquer" une cote...   > Miguel Chevalier est relativement peu coté en nombre de revente, mais haut coté en valeur, bien qu’il produise depuis 45 ans et ait une forte réputation internationale ; pourquoi ? car son oeuvre est numérique, souvent monumentale, donc peu vendable aux enchères courantes, il s’adresse plutôt aux institutions, or seules les ventes aux enchères fixent la cote... c’est le gros défaut du système : ignorer les commandes et ignorer les ventes de gré à gré qui constituent une part importante du marché mondial   Miguel Chevalier, Power-pixels1 2016, oeuvre numérique (courtoisie l’artiste) ... clic=zoom

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Quand on dit qu’un artiste est coté : en fait c’est son oeuvre qui l’est ; mais la cote est une reconnaissance du marché envers lui ; ainsi vous pouvez prononcer "cet artiste est coté" lorsque sa notoriété est fortement établie par un grand nombre de ventes, sinon l’expression perd son sens.
Et comme un artiste produit de bonnes mais aussi mauvaises oeuvres, qu’il y a une forte influence de la mode, des médias et du marketing, il y a une grande marge d’incertitude... Pourtant pour l’amateur d’art, la question est financièrement d’importance : comment considérer la cote d’une oeuvre lors d’un achat, a-t-elle ou peu un caractère patrimonial ?

Les Atamanes vous expliquent la cote :

habituées des ventes aux enchères et des estimations, Les Atamanes vous expliquent ici les dessus et dessous du système de cotation des oeuvres d’art :

peut-on faire confiance en une cote ?

 
quelle est le degré d’objectivité et de subjectivité dans l’établissement d’une cote ?

  pour les oeuvres chères, disons au-dessus de 5’000 qui est la barre convenue de l’art dit "abordable" : objectivité relative :

> ce marché devient patrimonial voire spéculatif ; même lorsque l’achat se fonde sur le plaisir et la passion, l’amateur garde en arrière pensée l’effort financier à faire pour son acquisition
> cette cotation est assez objective : la source des données sont les relevés d’adjudications (obligation en France mais pas toujours repectée) : voir ces sources sur Les Atamanes, sources qui font autorité "officielle"
> cette cote "officielle" est une indication de la valeur d’une oeuvre à un instant donné, obtenue par constat de ses différentes ventes aux enchères ; donc dire qu’un artiste est "bien coté" est un raccourci
> cette cote a un intérêt à condition qu’elle soit alimentée régulièrement, qu’elle montre une moyenne statistique glissante qui évolue lentement

 pour les oeuvres abordables ("accessibles"), grossièrement au-dessous de 5’000€ : la subjectivité règne

> le marché est peu patrimonial, les artistes sont très nombreux, parfois émergeants donc absence de recul
> la cotation est plutôt subjective : l’artiste, l’expert, la galerie se mettent d’accord sur la "valeur" ressentie d’une oeuvre, tenant compte de critères techniques et du potentiel commerciable de l’oeuvre ; c’est donc une estimation, pas une mesure
> c’est un peu la jungle : il y a même des soi-disant bases de données où l’artiste propsoe ses oeuvres, déroule son CV puis des "experts" proposent une "cote" ; c’est payant et pas insensible à la complaisance... à éviter
 

toute cote, objective comme subjective, suit un cours variable selon la santé de l’économie, la trajectoire de l’artiste, le dynamisme de ses représentants et le sens du vent (la mode, son décès, l’action des ayants-droit et des marchands, etc)

Alors, peut-on "fabriquer" une cote ? quel degré de manipulation ? Les Atamanes vous répondent

 voyez aussi :

collectionner , art , achat , valeur , tableau , cote

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