Cette année, la farce a sa table
cette fois pas d’ordre chrono |
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> sommaire de l’humour |
> vous aimez deviner ? |
> ah mais, c’est tout de même scandaleux !!! Le quota des femmes dans le vie sociale n’est jamais respecté, c’est honnnn-teux !
Ainsi dans l’exposition du Musée d’Orsay fin 2013, il n’y a que des hommes ! Pire, nus ! alors que tout de même, c’est le privilège des femmes de montrer leurs fesses, non ? Pire de pire : seules deux femmes artistes exposent, tous les autres artistes sont hommes... dont la moitié sont des homosexuels, diriez-vous, mais ils sont quand même Masculin / Masculin (c’est le titre de l’expo) !
parodie de l’affiche du Musée d’Orsay représentant :
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> fort heureusement, simultanément, le Musée Jacquemart-André montre des femmes nues, dans Désirs et Volupté : ouf, le monde retombe sur ses pattes... > pour rétablir la juste valeur du quota, Almanart corrige l’affiche de Masculin / Masculin, par cette affiche imaginaire réunissant les deux expositions, dans un stricte équilibre : (il est précisé aux intéressé(e)s que retourner l’affiche ne retourne pas les personnages) |
> l’humour misogyne s’est immiscé dans la scénographie de l’exposition Félix Vallotton au Grand Palais fin 2013 ! > ces deux oeuvres ont été sciemment mises côte-à-côte, bien que d’origines éloignées (1884 et 1918) ; il est vrai qu’elles reflètent bien l’esprit de l’artiste et, à peu de chose près, que vous pourriez même intervertir les titres ; il reste tout de même que c’est une injure inacceptable au jambon... la profession protestera !
Félix Vallotton : Etude de fesses, vers1884, collection |
> pour rester à la même altitude, voici une des plus célèbre photo de Erwin Blumenfeld (1897-1969) montrée dans sa rétrospective au Jeu de Paume en octobre ; placer l’objectif à hauteur stratégique, cela marche toujours... ( vous ne voyez de quoi il s’agit ? clic=zoom) > adorable croix, dans tous les sens du terme car le titre "In hoc signo vince" signifie "par ce signe tu vaincra", de quoi rentrer dans les Ordres !
Erwin Blumenfeld, In hoc signo vince, 1967 |
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> 30 ans après sa mort, nous le regrettons toujours ; une extraordinaire vente chez Artcurial en février a porté Jean-Marc Reiser dans les nues (moyenne de 4500 € l’aquarelle)...
> joli coup, cette pub pour Artprice, parue notamment dans son Rapport sur le marché de l’art 2012, téléchargeable ici mais voyez combien notre situation se dégrade : vous n’achetez plus la belle mais seulement son image, et c’est beaucoup plus cher... Quel tableau célèbre est ainsi interprété ? répondez et bénéficiez de notre considération admirative ! |
> se tire-t-elle dans le pied ?
"aujourd’hui un art bien déterminé est désigné comme une icône par un petit groupe de collectionneurs aux moyens faramineux... la finance choisit son art... certains tableaux sont devenus une monnaie qu’on accroche" [Figaro du 17/11] ;
et qui le dit ? Caroline Bourgeois, commissaire de l’exposition de la collection François Pinault à la Concièrgerie en qualité de... curatrice de cette même collection ! CQFD
> le dadaïsme frappe au Jeu de Paume :
le célèbre photographe Erwin Blumenfeld, qui fréqentait les dadaïstes, raconte sa rencontre avec le meneur dada George Grosz : "un jeune dandy se planta à côté de moi, se coinça un monocle dans l’oeil, déboutonna son pantalon à carreaux noirs et blancs et dessina d’un jet magistral mon profil sur le mur : je ne pus m’empêcher de le féliciter !" [cartel de l’expo]
> le regard de Bouvard : l’insubmersible Philippe a tout compris [Figaro Mag du 19/07] :
"le prix des oeuvres contemporaines est inversément proportionnel à la possibilité d’identifier ce qu’elles représentent"
> il a dit ceci, le designer Raymond Loewy (1893-1986), dans son livre La laideur se vend mal [Gallimard, 1963] :
"puisse le Très-Haut ouvrir enfin les yeux des Américains afin qu’ils cessent de mettre de la mayonnaise sur des poires fraîches. Amen" Depuis cela s’est nettement amélioré : ils ont inventé le Big Mac !
Michel Blazy, représenté par la Galerie ArtConcept :
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> sur Erwin Blumenfeld, photographe de mode et de nus, le Dossier de Presse de son expo au Jeu de Paume précise : "les corps des femmes sont des surfaces sur lesquelles il projette... son imagination" ; un homme très civil !
> inépuisable source farceuse, Salvador Dali affirmait : "quand je buvais, je croyais que j’étais génial ; maintenant que je ne bois plus, je sais que je suis génial".
Cité dans l’exposition Sous influences (les artistes et les stupéfiants) à la Maison Rouge, printemps 2013
> et modeste avec ça : son vrai nom n’a pas suffit : Môssieur Salvador Felipe Jacinto Dalí i Domènech serait aussi Marquis de Dalí y de Púbol, titre toutefois soupçonné d’autoproclamation : surréaliste !
> le bon, la brute et le truand vu par Jean-Max Koskievic (Lecercle.lesechos, novembre 2011) :
- au bon acheteur (un collectionneur qui conserve l’œuvre ou la donne à un musée) la galerie vendra une œuvre de premier plan
mais si vous êtes fauchés,
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> ce poster-rieur est vendu, bien entendu, sur all posters ! vous notez la réduction de 20% et l’absence de marge : Ce n’est pas la crise partout... |
( non ! Ce sous-titre n’a été inspiré ni par la nomination de François 1er à Rome, ni par le discours de François 1er de France, dont l’inaction est bien assise...)
> breaking news du 1er avril :
sommé d’aider les artistes, le Ministère de la Culture dévoile son projet FAC (Facilités A Crayonner), directement inspiré par le Federal Art Project, cette partie du New Deal de Roosevelt qui concernait les plasticiens, lors de la Grande Dépression des années 30 ; on en attend beaucoup, car aux USA c’est grâce au FAC que Pollock, par exemple, a pu développer son art ;
ce FAC français consisterait à distribuer aux artistes des crayons dont une partie sert à dessiner et l’autre à mordiller pour calmer leur angoissee
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Ferdinand Hodler, Jungfrau et Schwarzmonch, 1911, huile, 73x92
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> vous connaissez les bunks suisses ? il y en a des milliers dans les montagnes et un sous chaque villa d’avant 1980 : ouiii maaaais... ce n’est plus profitââble... ...alors, les
bunkers suisses vont être réhabilités pour plus de profit : protéger les oeuvres d’art des VIPs ! |
> grâce aux miraculeuses initiatives gouvernementales pour (re)dresser la France, une nouvelle tendance apparaît : le collectionneur vertueux ; si, si ! le voici :
- son credo ? publier en pâture publique son patrimoine artistique pour satisfaire l’inquisiteur populiste
- sa collection ? la base du nouvel Arte Povera : des lithos tirés à plus de 500 exemplaires, des affiches de vieilles expositions, des crayonnages d’enfants sortis d’expositions scolaires, des photos de vraies oeuvres piquées sur internet, des croûtes dénichées aux puces...
- son look : swatch au poignet, jean lacéré, chemise sur le pantalon, chaussures percées, cheveux longs par économie de coiffeur, il sort de sa vieille 2 CV retrouvée à temps, tout pour tromper le fisc
- qui est-il ? l’amateur d’art fauché, celui qui devrait rester encore en France, les autres fichant le camp...
> il a trouvé la bonne formule, Tom Burr, bien adaptée à la crise : avec tout de même un risque venant du spectateur : devinez lequel... il n’est pas précisé si le clou est inclu
> si comme votre porte-feuilles,
vous avez |
Asger Carlsen, Pour Sebastian Magazine, 2012, |
honneur à l’événement 2013, à l’occasion de notre reportage sur Marseille capitale culturelle européenne (MP13)
(* : outre celles qui bouchent le port, les sardines sont des galons d’officier, mais aussi des prostituées)
> face à la "Bonne Mère" nous ne résistons pas à cette blague : "Ooooh Bonneu Mère, bénissez les marings qui sont au pôrt !
La Basilique Notre Dame de la Garde, dite la Bonne Mère |
<< un petit détours au bistrot ?
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> en marge de sa belle exposition au nouveau Frac, Azid Oulab
installation extérieur au Frac : |
c’est le seul en hiver, juste avant les fêtes des artistes contemporains au Réfectoire des Cordeliers, Paris 6e |
cette "Femme surréaliste à l’oiseau" de Alain Virmaux est dans la tradition surréaliste influencée par l’art brut et l’art africain une belle pièce abordable |
le Jardin des métiers d’Art et du Design accueille des artisans d’art et designers pour créer en binôme, une démarche novatrice une expo captivante l’explique |
le surréalisme si bien expliqué au Centre Pompidou voit un énorme succès, à ne pas manquer mise en jambe ou visite préalable |
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(Almanart est annonceur, pas place de marché)
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