jusqu’au 25/07/22 | quartier des Grands Boulevards |
musée Jacquemart-André |
15 € |
158 bd Haussmann |
> accueil d’Almanart | les meilleures expos en cours |
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> par exemple cette oeuvre a été fraîchement accueillie à Paris au 19è siècle mais l’a rendu célèbre en Finlande car raconte un grand mythe (une jeune fille se transforme en poisson pour échapper à un vieux prétendant) ; le Sénat lui en a commandé une réplique ; elle est d’un style naturaliste et son cadre d’inspiration Sécession : beau mélange ! |
La Légende d’Aino [Aino-Taru], 1891, huile, triptyque 154x154+2x(154x77) |
depuis les années 1890 Akseli Gallen-Kallela s’intéresse aux chants sacrés du Kalevala (comprenant la légende d’Aino, située en haut de page) qui retracent une épopée nationale tumultueuse ; ces récits ont inspiré tous les arts finlandais, car leur interprétation permettait de contourner la censure russe.
< sa peinture devient alors très puissante, jusqu’à changer complétement de style voire devenir peu reconnaissable, comme en témoigne
cette fameuse Défense du Sampo, sur laquelle l’influence des Nabis est visible (a-plats, couleurs fortes, contours...). La défense du Sampo, 1896, 122x125
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puis, l’âge venant, Gallen-Kallela recherche la solitude des lacs et forêts immenses de la Finlande intérieure, allant jusqu’à y fabriquer une maison-atelier (en rondins évidemment) ;
ceux qui connaissent ces pays du nord en hiver, savent que leurs ambiances fabuleuses sensibilisent aux mythes fantastiques et contes mystérieux à partager près du feu
> tout au long de sa vie, Akseli Gallen-Kallela a merveilleusement exprimé ces paysages de neige, lacs, sapins et bouleaux
c’est en son pays qu’il semble le plus heureux : à travers ces belles oeuvres silencieuses de paysages transparaissent l’amour et la totale symbiose de son âme avec son environnement ; dailleurs en fin de vie, voyageant en une Afrique qui pourtant l’enchante, il peint des oeuvres assez plates et conventionnelles (scène d’animaux et de chasse...). Forêt en hiver, huile, 1900, 56x44 |
plus d’infos : |
> la rétrospective au Musée d’Orsay |
c’est le seul en hiver, juste avant les fêtes des artistes contemporains au Réfectoire des Cordeliers, Paris 6e |
cette "Femme surréaliste à l’oiseau" de Alain Virmaux est dans la tradition surréaliste influencée par l’art brut et l’art africain une belle pièce abordable |
le Jardin des métiers d’Art et du Design accueille des artisans d’art et designers pour créer en binôme, une démarche novatrice une expo captivante l’explique |
le surréalisme si bien expliqué au Centre Pompidou voit un énorme succès, à ne pas manquer mise en jambe ou visite préalable |
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