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glossaire des termes d’art

 

soit cliquez sur le mot :

. abstrait . académie . accrochage . Adagp . adjugé . anamorphose . à-plat . App . apprêt . aquarelle . aquatinte . artiste . argentique . attribué (à) . authenticité . auteuravant-garde . ayant droit . bankable . baryté . baroque . bas-relief . bauhaus . brevet . bruit . brut (art) . bistre . calligraphie . cartel . catalogue . Cfc . chalcographie . cimaise . circa . clair-obscur . classique . cliché-verre . collective (oeuvre) . composite (oeuvre) . compression . contemporain . contrefaçon . contretype . copie . copie privée . cote . curateur . critique d’art . crayon Conté . dation . depôt légal . détrempe . développement . diasec . dibond . digigraphie . diptyque . dripping . early print (photo) . eau forte . écoles . enchères . encollage . entoilage . épreuve d’artiste . Diasec . estampe . esthétique . estomper . ex-libris . fac-similé . faux . format . folles enchères . fondation . fondu . French touch . fresque . fusain . événement . genres . genre (scène de) . glacis . gouache . gothic . gravure .graphite . graffitisme . grain. happening . haut-relief . imprimatur . in-situ . Inpi . Interdeposit . installation . inkjet . jet d’encre . jurisprudence . jpeg . jpg . kitsch . lambda . laque . lap . lavis . leporello . lettrage . ligne claire . linogravure . lithographie . logo . lot (enchères) . marché (premier, second...) . marine . maître . maroufler . mécènat . Merz . moderne . modeste . monochrome . monotype . motif . mouvements . multiple . naïfs . négatif (photo) . newprint (photo) . non-objectif . numérique (art et photo) . numérisation . oeuvre . offset . original . palette . palimpseste . parrainage . parodie . pastel . pastiche . Peintre-de-la-Marine . peinture . performance . photo . photo d’art . pinacothèque . pixel . plexicollage . pochade . pochoir . pompier . post-graffitisme . préemption . premier marché . primitivisme . print . proof (photo) . ravalement . RC . ronde-bosse . ready-made . réalité augmentée . reliefs (haut, bas) . reproduction . retable . retirage  . rococo . rush (vidéo) . Sacem . sanguine . Scam . sculpture . second marché . sellette . sfumato . shoot . signature . situ (in) . sponsoring . sténopéstoryboard . styles . surimpression . Svv . tag . taille douce . texture . tableau-sculpture . tempera . tirage (estampe) . tirage (photo) . tondo . transversalité . triptyque . TVA . unique (pièce) . vanité . vernissage . vidéo . vidéogramme . vintage . VJ (veejay) . wall power . writing . xylographie .

 

 

soit cherchez par ordre alphabétique :

 
abstrait

genre d’oeuvre ne représentant rien de concret, aucun motif, que l’expression de sentiments.

 

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accrochage

acte de mise sur cimaise des tableaux d’une exposition et, par assimilation, journée précédent le vernissage

 

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académie

exercice plastique selon un modèle vivant : une figure peinte ou une sculpture du modèle ; depuis la naissance des Ecoles des Beaux-Arts (1682 !), désigne son enseignement.

Par extension le terme académisme désigne un enseignement, donc un art traditionnel, rigoureux, officiel, voire "pompier", basé sur une connaissance approfondie de l’anatomie de l’homme, typique du 19è (Gérôme, Bouguereau, Baudry, Cabanel...)

 

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anamorphose

déformation du motif d’une image issue d’un procédé optique ou géométrique qui fait que le motif ne peut être reconnu que dans certaines conditions (position du regardeur par rapport à l’image, reflet, etc)

 

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adjugé !
(adjudication)

paf ! "adjugé !" dit le commissaire-priseur lors d’une vente aux enchères : ainsi il formalise l’acte de vente et transfert la propriété du lot mis en vente : l’acheteur en devient propriétaire, ce qui doit être confirmé par le réglement de la vente 

 

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apprêt

préparation prélalable du support à peindre par une couche épaisse faite d’un mélange d’huile et de blanc ou, autrefois, de chaux et colle ; actuellement les toiles sont souvent vendues déja apprêtées

 

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argentique
(développement,
tirage
photo)

se dit d’une photographie supportée par un film traditionnel par opposition à un enregistrement numérique (en langage courant photo argentique versus photo numérique) ; le film est "argentique" parce que le fixateur de l’image sont des grains d’argent métalliques inclus dans une gélatine.

Le développement d’une photographie est le pocessus photochimique de fixation des images sur le film et sa stabilisation envers la lumière ; les images y sont en mode négatif.

Le tirage argentique est le processus de transfert sur papier à partir du film. Un cliché numérique est, lui aussi, souvent projeté sur un papier sensible, ce n’est pas un processus de développement argentique : ne pas confondre le développement du film avec son transfert sur papier.

 

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artiste

it’s "somebody who products things that people don’t need to have, but that it ... he thinks it would be a good idea to give them", (auto ?)-définition d’Andy Warhol. (un artiste est quelqu’un qui produit des choses dont les gens n’ont pas besoin, mais qu’ils pensent pouvoir offrir)

 

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attribué à...

..."suivi d’un nom d’artiste garantit que l’œuvre ou l’objet a été exécuté pendant la période de production de l’artiste mentionné et que des présomptions sérieuses désignent celui-ci comme l’auteur vraisemblable" : extrait de l’article 4 du Décret n°81-255 du 3 mars 1981 en matière de transactions d’œuvres d’art et d’objets de collection.
Utilisé par les experts en art lorsque ni signature ni documents ne permettent sûrement l’identification d’une oeuvre.

 

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à-plat
ou aplat

n’a aucun rapport à un artiste épuisé, désigne une couleur pure appliquée de manière plate, continue, cohérente, sans effet ; mode très utilisé par les Nabis

 

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authenticité
(oeuvre)

élément primordial d’une oeuvre : être certain de son auteur ; l’article 3 du Décret n°81-255 du 3 mars 1981 sur les transactions d’œuvres d’art et d’objets de collection, met l’accent sur la signature de l’auteur : "l’indication qu’une œuvre ou un objet porte la signature ou l’estampille d’un artiste entraîne la garantie que l’artiste mentionné en est effectivement l’auteur" ; voir : signature 

 

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auteur d’une oeuvre
(et droit d’auteur)

l’auteur d’une oeuvre (quelle qu’elle soit : plastique, musicale, littéraire, vidéo, logicielle...) est son créateur, sachant que juridiquement une oeuvre d’art doit "être exécutée de la main de l’artiste ou sous son contrôle", contrairement aux objets de collection et d’antiquité.
Le droit d’auteur dont bénéficie le créateur est attaché à l’oeuvre et transmissible que partiellement

 

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avant-garde
(art)

à la période moderne puis contemporaine, les "avant-gardes historiques" désigne tous les styles et mouvements du 20è siècle qui ont bouleversé l’art classique.

Actuellement celà exprime un art expérimental, à la recherche de moyens, de styles, de techniques d’expressions nouvelles qui veulent rompre avec l’art établi ; l’intérêt pour vous qui contemplez de telles oeuvres est d’avoir une idée sur ce qui va venir dans le futur ; mais la communication commerciale abuse de ce terme qui, appliqué à toute oeuvre qui se veut original, devient banal

 

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ayant droit

(pluriel : ayants droits) ; personne ayant un droit ; en art, désigne l’héritier des droits d’un créateur

 

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bankable

savoureux néologisme désignant des artistes gros producteurs de fric pour leurs soutiens (galeries, agents, collectionneurs...) ; exemples : Murakami, Hirst...

 

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Bauhaus

terme allemand qui se prononce ’baohhaouz’, merci !
nom de l’école révolutionnaire du Bauhaus à Weimar, qui prônait entre les deux guerrre l’intégration dans un même enseignement de l’art, du design et de l’architecture en rapprochant art pur et art industriel et populaire

 

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baryté
(papier photo)

papier pour développement photographique à base de sulfate de baryum, très lisse, qui restitue remarquablement les blancs ; cependant il a tendance à gondoler et doit être assez épais

 

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baroque
(ou rococo)

style théâtral surchargé de détails, fioritures et ors, né au XIIIè siècle en Italie et utilisé par l’église catholique comme moyen fort pour frapper les esprits communs ; puis s’est développé pour les mêmes raisons en Europe et en Amérique latine où il s’est fortement implanté sous des formes dérivées locales ; cette manière s’est étendue aussi en architecture, musique et littérature

 

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bistre

couleur gris-beige, entre brun et jaune

 

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bruit

par analogie à un bruit de fond sonore : parasitage aléatoire d’une photo ou d’une vidéo numérique par des pixels non significatifs surperposés à l´image, qui forment des taches blanches ou de couleurs aléatoires ; pour une photo argentique, donc de procédé analogique et pas numérique, on parle de grains

 

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brut (art)
et
l’art singulier
ou
outsider art

l’art brut a été défini par Jean Dubuffet en 1949 en s’inspirant parait-il du champagne brut, le plus pur ; l’art brut se révèle parfois austère, exclusif, fréquenté par des passionnés pointilleux, situé dans la transcendance, "dans le vrai" ! ce qui sous-entend qu’en art ce n’est pas toujours le cas...

l’art singulier est notre définition préférée, car elle englobe tout sans sectarisme : les artistes de l’art brut, les non-artistes de l’étrangeté (qui conduit par exemple aux Cabinet de Curiosités) et toute la création aux frontières de l’art académique

 

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cartel

étiquette ou plaquette apposée à côté d’une oeuvre exposé dans un espace et l’identifiant : artiste, titre, date, technique, dimensions, provenance.
Fait l’objet parfois de mauvais traitements...

 

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cimaise

à l’origine désigne une moulure sur un mur qui autrefois servait d’appui à une rangée de tableaux à hauteur d’yeux ; une cimaise par extension désigne donc un mur d’une salle d’exposition ;
si on déplore de voir des murs dépourvus de cimaise, bien pires sont les cimaises sans tableau...

 

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circa

signifie simplemement "environ" pour une date ; terme qui n’est pas propre à l’art mais qu’on voit souvent dans les catalogues de vente, exemple : "Nom de l’artiste, Titre de l’oeuvre, circa 1922" signifie que l’oeuvre non datée est estimée par un tiers aux environs de 1922, ou bien que cette date n’est pas certaine

 

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clair-obscur

lumière tamisée, diffuse, effet de pénombre ; en peinture comme en photo, le clair-obscur définit des nuances de lumière qui contrastent avec le fond sombre du tableau, typiques de tableaux anciens comme ceux de Rembrandt

 

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cliché-verre

dessin sur plaque photo : sur une plaque de verre photographique enduite d’encre et poudre, le dessin est tracé directement à la pointe d’acier ; on obtient donc un négatif qui permet des tirages sur papier. L’intérêt est la finesse du procédé ; abandonné actuellement.

 

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classique
(art)

qui se réfère à l’art grec ancien qui a fondé les critères classique de beauté plastique, notamment en sculpture de l’humain (Praxitel...) et en architecture (nombre d’or déterminant les proportions...), remis en avant notamment à la Renaissance.
Est devenu une référence philosophique ; par exemple : "se dit d’une oeuvre d’art qui parvient à survivre à son temps et à tous les temps" (Massimo Bontempelli, écrivain de l’époque du Novecento) ou : "est un contexte de mémoire, de continuité, de stabilité, pour accueillir l’art contemporain" (Jean-Marc Bustamante, plasticien contemporain français)

 

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compression

La compression permet de très fortement diminuer la taille du fichier numérique correspondant à une image ou un son.

Processus : lorsqu’il est inutile d’affectuer un nombre à chacune de petites unités numériques, on ne numérise qu’un seul pixel et on indique l’étendue de son application uniforme (le nombre de pixels qui suivent) : c’est le principe de base de la compression ; exemple : un bleu uniforme peut être numérisé par un seul pixel ; voir numérique et aussi "jpeg"

 

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contemporain
(art)

la période contemporaine par définition ethymologique est l’actuelle, celle des acteurs vivants ; mais en art on la positionne relativement à la période précédente, la période moderne ; celle-ci s’achève en occident à la fin de la prépondérance parisienne, par la guerre, remplacée par l’influence américaine dès les années 50 ; c’est donc à l’après-guerre que débute la période dite contemporaine.
La fin du "contemporain" est celle du décès de chacun de ses artistes -échéance indéfinissable- ; et comment définir l’après "contemporain" ? la meilleure réponse est celle d’une rupture : l’art dit "actuel" (nouvelle appellation pour une nouvelle période) montre une autre manière d’aborder, de vivre, de produire l’art


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contrefaçon

reproduction d’une oeuvre originale (condition nécessaire) sans l’autorisation de son auteur ; cela concerne aussi la transposition ; la reproduction implique imitation de l’original.
Le problème de la ressemblance pose celui de l’inspiration qu’un artiste aurait d’une oeuvre antérieure : il serait préférable que l’artiste précise "hommage à..." pour signifier qu’il n’a pas l’intention de contrefaire mais d’honorer, et évite qu’il y ait confusion entre les oeuvres par le regardeur ; à noter qu’est tolérée la reproduction pour dérision, à condition que ce but soit clair

 

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contretype

rephotographie d’une image photo argentique, qui évite de passer par le négatif ; la duplication du négatif s’appelle un fac-similé

 

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copie

duplication (par offset, sérigraphie, moulage, fichier...) d’une oeuvre initiale, limitée en nombre ou non, avec l’assentiment de l’artiste ou de ses ayants droit.
Si le tirage est très faible et si l’artiste créer, contrôle et signe l’oeuvre,elle est appelée originale. Une copie peut être signée par l’artiste, mais alors ne doit être confondue avec les originaux : voir tirages.
Et soyons clairs : c’est soit un original, soit une copie ; il n’y a pas de "copie d’origine", de "copie d’auteur", etc, sauf pour les pigeons 

 

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copie privée

disposition juridique qui est une exception du droit d’auteur, vous autorisant à faire une seule copie d’une oeuvre culturelle (quelle qu’elle soit) dans un but personnel privé, évidement non commercial.
Sinon c’est une contrefaçon ou du piratage

 

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cote

indication de la valeur d’une oeuvre d’un artiste, obtenue par constat officiel lors de la succession des ventes aux enchères où elle apparait ; en fait ce sont les différentes oeuvres vendues de cet artiste qui forme "sa" cote.
Ainsi par extension on dit qu’un artiste est coté ; mais c’est son oeuvre qui l’est. Attention : une cote dite "officielle" est le constat objectif des ventes en enchères des oeuvres de l’artiste dans le monde entier ; elle ne concerne que le second marché puisque les ventes de gré à gré ne sont pas enregistrées.

La qualité (donc le prix) des oeuvres d’un artiste peut être assez variable, de sorte qu’il faut savoir interpréter le cours variable d’une cote, selon la suite des ventes, la date de l’oeuvre, sa taille, sa techique, la santé de l’économie, la trajectoire de l’artiste, le dynamisme de ses représentants et le sens du vent (la mode, son décès, etc)

 

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critique
d’art

terme trop négatif pour un métier de promotion, de valorisation, plus que de démolition ; car par leur sens du verbe juste les grands critiques modernes ont défini certains mouvements (les fauves, l’art brut,...) ou ont contribué à lancer des artistes, par leur regard en avance sur leur temps (Restany pour les Nouveaux Réalistes...) ; mi-journaliste, mi-historien, c’est à la fois un métier de terrain et de réflexion qui fait lien entre le monde professionnel de l’art et le public, sans qui l’art n’est rien.

Actuellement son rôle pédagogique est d’autant plus difficile que la lecture devient courte : la chute des revues papier et le fait que n’importe qui s’exprime sur n’importe quoi ont fait place (inter)nette : en France vers 2000 il y avait environ 300 critiques ; depuis seuls quelques dizaines de vrais journalistes-critiques subsistent, la pluspart des autres se contentent de copier-coller les textes des attachées de presse et agences de com’...

 

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curateur

étend le métier du traditionnel conservateur de musée, à la notion double d’organisateur et de commissaire, souvent indépendant ; ce mode de fonctionnement vient des anglo-saxons, qui nous donnent une leçon de latin : curare signifie prendre soin ; l’état romain désignait un curator pour mener une mission, mais Larousse nous en dit bien mieux : il est aussi "chargé d’assister l’incapable majeur" (ça, c’est vous et moi)... ; le Robert est plus prudent : il "veille aux intérêts d’un tiers".

 

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dation

en France : moyen de paiement en nature des droits de succession permettant de céder à l’Etat français une partie des oeuvres provenant d’un héritage ;
sous condition de l’agrément des Ministères des Fnances et la Culture

 

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dépôt légal

obligation qu’à l’artiste vivant en France de déposer à la Bibliothèque National un exemplaire supplémentaire de toute estampe ou photographie qu’il créer ; n’est malheureusement pas bien respecté, bien que gratuit et intéressant pour l’artiste, car mal connu faute d’une information publique et d’une formation pratique dans les écoles d’art

 

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Diasec

procédé et marque permettant un encollage définitif sur une plaque de plexiglas d’une image photographique ou informatique préalablement imprimée ("printée") sur papier, par un gel silicone transparent ; l’ensemble renforcé ou non par une plaque d’aluminium derrière, forme une pièce solide et très bien finie ; toutefois ce montage augmente fortement le prix de revient de l’oeuvre ; beaucoup employé en photographie

 

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Dibond

procédé et marque d’un support rigide pour contrecoller les tirages ou prints de photos (notamment) ; il consiste à insérer une couche de polyéthylène entre deux feuilles d’alu fines, l’ensemble étant à la fois épais, léger et rigide

 

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digigraphie

procédé d’impression d’un fichier numérique (une photo...) sur les imprimantes Epson, devenu une des références de qualité

 

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dripping

technique gestuelle consistant à faire égoutter ou projecter la peinture sur la toile posée au sol, sans le contact d’un instrument ; elle a été utilisée par Hans Hofmann aux USA après guerre puis par Pollock, artistes de l’Action painting

 

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early print (photo)

en photo : "early print" ou "tirage d’origine" est un 1er tirage par l’artiste mais sans co-notation d’ancienneté. Ne pas confondre avec un tirage original

 

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école

"de Paris", "de New-York", "de Moscou", "de Londres"... : il n’y eu pas plus d’école que de maître ou d’étudiant, car les artistes qui y sont arbitrairement attachés pratiquent souvent des genres différents ; en fait ce terme désigne plutôt une prépondérance d’un certain art plastique dans un lieu et une période donnée ; exemples :

> Paris a réunit au début du XX siècle quantité d’artistes venant de tous pays, notamment de Russie ; par facilité on évoquait "l’école de Paris" pour les désigner ; c’est d’autant plus paradoxal que, déjà à l’époque, le public français n’appréciait que peu ces novateurs...

> New York : après le coup de force des lobbies américains lors de la biennale de Venise de 1964, le centre du monde de l’art s’est déplacé à New York, qui est devenue à son tour une "école" pour marquer ce tournant historique ; en fait ces artistes américains n’avaient pas attendu 64 pour inventer leur art

> Londres : en réaction à l’abstraction, des peintres figuratifs y furent réunis en une exposition remarquable en 1976 : Freud, Bacon, Auerbach, Kossof, Andrews, Brooks Kitaj... qui devinrent célèbres

> Nice : encore plus évanescente... Jean-Claude Farhi (artiste de cette "école") : "elle n’existe pas, c’est juste une notion géographique, c’est une salade niçoise !"

> Barbizon : au milieu du 19ème des peintres vinrent ici, à l’orée de la forêt de Fontainebleau, pour peindre la nature "sur le motif" (et non plus en atelier), à l’initiative de Camille Corot ; ceci a fini par facilité d’être considéré comme "école" : cette définition correspond à la convergence d’un élan artistique, d’un lieu et d’une époque

 

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enchères

vente au plus offrant faite en salle publique moyennant une procédure stricte

 

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encollage

préparation de la toile par application de couches de colle pour unifier sa surface et la resserrer afin qu’elle absorbe moins la couleur ; c’est équivalent à un enduit

 

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entoilage

fixation de la toile surla châssis ; pour que la toile soit absolument plane, on la cloue sur la périphérie et on la tend par des coins de bois insérés aux coins du châssis pour écarter celui-ci

 

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épreuve d’artiste
(notée EA)

d’une manière générale c’est un essai, un test de qualité ("soumettre à l’épreuve") ; une épreuve d’artiste notée EA est une oeuvre de mise au point d’un tirage ; en photo agentique ce tirage est effectué en petit format.
Si l’épreuve est mise en vente, c’est qu’elle satisfait forcément son créateur (à moins qu’il ou ses ayant-droits ne soient trop voraces) ; alors elle peut présenter des avantages :

> pour l’artiste, qui voit se prolongée à 12 la notion d’oeuvre originale : les tirages limités à 8 plus les épreuves limitées à 4

> pour l’amateur, qui obtient un exemplaire qui pourrait se différencier des tirages ultérieurs ; mais attention que cela ne tourne au mauvais commerce... une épreuve sert avant tout à verifier et à corriger avant le vrai tirage ; tout est question de qualité de l’oeuvre ainsi obtenue

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esthétique

c’est d’abord une théorie du beau et de l’harmonie ; par extension le terme désigne aussi bien les codes et critères académiques qui régissent cette théorie, que les sentiments liées à la beauté ; d’abord relatif au visuel, il s’étend à tous les arts. Désormais c’est une notion culturelle à la fois individuelle et collective, liée à l’éducation et à la société, donc évolutive et plus forcément prisonnière des conventions classiques

 

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estomper

rendre un trait de crayon ou de pastel moins net, plus flou, en le gommant superficiellement au moyen d’un tissu ou d’une peau ; on peut ainsi créer des ombres ou des transistions moins nettes entre couleurs (voir aussi fondu)

 

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événement,
performance,
happening

action se situant dans un lieu et une époque précis, par laquelle un artiste plasticien s’exprime, soit par lui-même, soit par des acteurs, acrobates..., en collaboration ou non avec les spectateurs.
Le media est le lieu lui-même. 
L’événement peut éventuellement être répété, encore que ce soit l’exception puisque le but est l’effet de surprise, ce qui distingue précisément un événement d’une session de théâtre

 

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ex-libris

terme de bibliophilie qui désigne une image, généralement une gravure ou une lithographie, placée à la page de garde d’un livre ; souvent elle est dédicacée ou créée à cette occasion, signée et limitée ; parfois c’est le collectionneur qui l’ajoute au livre

 

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fac-similé

réplique exacte d’un document ou d’un dessin par un quelconque procédé de copie ; en photo argentique c’est la duplication du négatif et non celle de l’épreuve, qui s’appelle un contretype

 

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faux

réplique ou duplication d’une oeuvre sans l’assentiment de l’artiste ou de ses ayants droits, et donc susceptible d’être contestée s’il s’agit d’une contrefaçon ou que son usage ne soit pas strictement personnel pour celui qui possède l’original.
On doit aussi considérer comme un abus une oeuvre ayant été produite avec l’autorisation mais sans l’intervention ni le contrôle de l’artiste lui-même et néanmoins prétendue être "originale". Voir copie et aussi ci-après

 

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folle enchère

dispositif légal remettant aux enchères un bien qui a trouvé un preneur qui, en fait, ne peut pas le payer

 

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fondation

forme de société permettant à une entreprise ou à un particulier d’acquérir des oeuvres moyennant une déduction fiscale, à condition de les exposer de manière publique ; de 2006 à 2008 la France a (enfin) pris des dispositions pratiques et fiscale qui favorise la création de ces institutions privées tellement utile à la culture et au mécénat

 

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fondu

passage doux d’une couleur à l’autre, l’une disparaissant progressivement à mesure que l’autre apparaît ; technique courante en lavis et aquarelle (voir aussi estomper)

 

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format

dimension normalisée d’un support traditionnel comme les papiers ou les toiles.

En photo : dimension du support du tirage, non encadré ; les photos argentiques comme numériques lorsqu’elles sont transférées sur papier sensible, ont des formats normaliés suivant les normes de ces papiers (voir le lien ci-dessous) ; mais la photo contemporaine a tendance à s’affranchir des normes par le fait qu’on peut par certains procédés (C-print, etc) transférer un cliché sur des supports très divers, pas forcémentdu papier.

Pour les photos plasticiennes, où l’artiste prend le pas sur le photographe, le format d’un tirage est souvent unique car l’oeuvre est formée par l’ensemble de la photo et son support ; en photo courante, plusieurs formats peuvent être admis par le créateur.
Un travers courant opéré par certains marchands de photos ou magasins spécialisés, est de décliner plusieurs formats pour augmenter le nombre d’exemplaires d’une photo sur le marché

 

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face="Arial">French touch

pourrait se traduire par "style français" ; appellation du style français particulier de musique électronique des 90’s par Air, Daft Punk, Cassius, etc, qui est reconnu comme "la" réussite française à l’international ; ce style très libre et sophistiqué a débordé sur le graphisme par, justement, les pochettes de ces disques et les affiches des concerts ; puis le terme s’est étendu en illustration pour, actuellement, toucher le fashion voire l’art

 

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glacis

superposition de couches transparentes de peinture, notamment pour faire des fonds de fresques ou tableaux

 

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genre (scène de...)

en peinture, une scène de genre est un motif ayant pour décors la vie de tous les jours, une scène familière, par opposition à la classique peinture d’histoire à l’époque du 19è siècle

 

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grain

le grain (ou la granulation) d’un medium (d’un papier ou d’une pellicule photo) est la taille minimum de l’élément lumineux fixé (l’équivalent du pixel d’une image numérique).
L’idéal est qu’ils ne se voient pas, la définition de l’image étant maximum ; en fait des effets de granulation sont parfois recherchés par les photographes, par exemple pour rendre l’image plus soyeuse, romantique, voire paradoxalement plus réaliste

 

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imprimatur

en peinture ancienne, constitution d’un fond sur lequel est effectué le travail précis de mise en place du sujet, qui paraît illuminé par l’effet de transparence de ce glacis

 

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installation

mise en scène d’un certain nombre d’objets assemblés dans un lieu, par laquelle un artiste plasticien s’exprime.
Le media est alors le lieu même où se situe l’installation ; celle-ci peut être élaborée pour ce lieu précis, mais parfois elle est déménageable et s’accompagne d’un mode d’emploi précis

 

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ink jet, ou jet d’encre

impression du tirage par une imprimante jet d’encre ; ces encres peuvent être liquides ou de pigments. Ce procédé sans contact permet l’impression sur différents matériaux

 

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jpeg, ou jpg

algorithme de lissage devenu une des normes de compression d’images numériques, très utilisé sur les appareils photo ; il est réglable : plus la compression est élevée, plus l’image se dégrade mais plus le fichier est petit : encore une histoire de compromis.
Pour le transport rapide sur internet d’une image destinée à un écran d’ordinateur, une image standard de 200ko est suffisante, mais si l’image est très détaillée dans son contenu, le triple devient nécessaire. Pour l’impression d’une image en moyen format, 1Mo est un minimum ; en grand format peut atteindre plusieurs Mo

 

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jurisprudence

terme juridique (voir cette rubrique, pour l’art) désignant la somme des décisions judiciaires qui progressivement complètent les lois, l’ensemble des deux constituant le droit ; le problème est que ces décisions se réfèrent à des cas de plus en plus spécifiques et peuvent se voir contestées par un jugement ultérieur

 

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kitsch,
gothic
(gothique)

kitsch proviendrait de l’allemand "kitschen" désignant une méthode d’ébénistier mélangeant des parties anciennes avec des récentes pour faire un meuble d’époque, ou "verkitschen" qui désigne un peu plus péjorativement rénover du vieux avec du neuf pour vendre à bas prix, ou carrément faire du faux vieux ; puis le terme dériva pour signifier des rajouts décoratifs allant jusqu’au mauvais goût ("kitschig" : du toc).
En art contemporain l’exemple-type est Koons ; voir aussi le style kitsch.

Une version du kitsch est le gothic, associé à une mystique morbide, dont la version contemporaine est des clubs, des attitudes (vêtements noirs cloutés, sexe sado-maso, déguisements, objets...) ; même Halloween en fait partie !

En art tous ces mouvements sont un héritage du pop d’il y a 40 ans, du punk il y a 20 ans, la version hip-hop actuelle en héritant aussi

 

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lambda

tirage d’un cliché (numérique aussi) fait sur papier-photosensible à partir d’un projecteur laser de marque Durst Lambda ; technique souple permettant de tirer en noir et blanc baryté, en couleur ou en transparent, avec de grands formats, et permettant d’agir aussi sur la chromie, la densité ou le contraste

 

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leporello

un livre en reporello est, simplement, un livre en accordéon : les pages ne sont pas reliées toutes du même côté, mais les unes après les autres, en chaine, de façon qu’on puisse ouvrir le livre en l’étirant.
Par son esthétisme et sa faculté de valoriser les images, c’est un procédé souvent utilisé dans cette oeuvre d ’art particulière qu’est le livre d’artiste

 

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Ligne Claire

en BD, la ligne claire ("klare lijn", terme utilisé par le dessinateur néerlandais Joost Swarte) est un style de dessin narratif de graphisme sobre et net, cherchant le réalisme, avec contour des motifs d’un trait à l’encre et codification simple des couleurs ; bien sûr le principal inventeur en est Hergé, mais bien d’autres l’ont naturellement utilisé avant lui ou encore actuellement : Windsor McCay aux USA ("Little Nem" en 1905), E.P. Jacobs et son célèbre "Blake et Mortimer", Bob de Moor et Jacques Martin avec "Lefranc", ce dernier avec "Alix", etc

 

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ou logotype, graphisme représentant une marque ou un produit ; beaucoup détourné ou repris en art contemporain

 

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maîtres
(grands ou petits)
maître d’art

> Maître (sous-entendu Grand) :
le terme Maître sous-tend celui d’école ; mais formellement il n’y a pas plus de l’un que de l’autre : se voit ainsi désigné un artiste ayant une influence prépondérante dans un style ou une époque, reconnue par ses confrères.
En vente, les grands maîtres sont hors portée de l’amateur courant

> Petit Maître (ou Second Maître) :
l’appellation "petit maître" n’a rien de péjoratif, elle désigne des artistes de grande qualité mais n’ayant pas eu un rôle moteur dans l’histoire de l’art ; par exemple il y a eu d’excellents post-cubistes 10 à 20 ans après que ce genre soit né : ils n’ont eu aucune part dans l’émancipation du genre (exemples : Survage, Marcousis ou Metzinger) mais ont une notoriété ;
l’amateur non fortuné peut s’intéresser à ces "petits maîtres" où un marché se développe, comme c’est le cas pour de nombreux impressionnistes ayant gravité autour des grands

> Maître d’art :
titre créé par le Ministère de la Culture qui concerne des métiers d’artisanat ou d’art appliqué (bijouterie & orfèvrerie, la terre & le feu, l’estampe, le livre, le textile & la mode...) ; ces artisans reconnus ont aussi un rôle de transmission de leur savoir-faire

 

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marine
(et fomats Marine)
(et Peintres
de la Marine)

une "marine" est une oeuvre représentant une scène de mer.

Le format Marine d’un tableau est une dimension un peu différente des autres châssis

Les Peintres de la Marine est un corps officiel ; l’artiste, incorporable donc autorisé à embarquer sur un vaisseau de guerre, est nommé pour 3 ans renouvellables, voire définitivement pour les mieux ancrés (ils ont le droit d’apposer une ancre à leur signature), ceci sur proposition d’un jury lors du salon biennal de Paris nommé Salon de la Marine, au Musée de la Marine

 

 

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maroufler

la maroufle était une colle forte applicable au pinceau, d’où l’expression maroufler qui signifie simplement coller ; par extension désigne coller pour le renforcer un support mou (papier...) sur un support dur (bois, aluminium...)

 

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mécénat

procédé permettant à une entreprise ou à un particulier de subventionner une action culturelle et d’acheter des oeuvres d’art, sans autre contrepartie qu’une incitation fiscale ; c’est très différent du sponsoring ou du parrainage

 

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Merz

ce terme sans signification dans aucune langue, sinon nom propre, a été trouvé par hasard par Kurt Schwitters pour désigner ses différentes créations dadaïstes, allant de l’écrit au tableau en passant par l’architecture (avec son Mertzbau, installation utopique qui envahira progressivement totalement son appartement)

 

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moderne
(art)

terme qui en art, s’applique à l’époque située avant la période contemporaine, soit approximativement depuis la fin du 19è siècle avec les impressionnistes jusqu’à pratiquement la fin de la 2è guerre mondiale ; il est donc impropre de désigner par "art moderne" les productions présentes.

Toutefois Magritte plaçait l’art moderne au début du 19è siècle car "Courbet, Géricault, Delacroix réalisent des images qui n’ont plus le caractère conventionnel classique". Malraux en 1945 va encore plus loin : "l’art moderne est sans doute né le jour où l’idée d’art et celle de la beauté se sont trouvées disjointes ; par Goya peut-être..." c’est-à-dire fin du 18è siècle... une définition qui s’appliquerait encore mieux à l’art contemporain et à toutes les "avant-gardes" !

 

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modeste
(art)

définition proposée par Hervé Di Rosa, plasticien d’art brut, qui ne se rattache à aucune époque ni région mais à des travaux populaires à caractère artistique qui échappent par leur "modestie" aux genres et styles convenus ; la meilleure définition est de consulter le Miam, le Musée International des Arts Modestes qu’a conçu Di Rosa à Sète

 

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monochrome

étymologiquement désigne une seule couleur ; en art désigne une oeuvre d’une seule tonalité (un tableau d’un jaune unique (Lavier...) ou une sculpture toute bleue (Klein)) ; mais Soulage, qui joue sur des noirs d’une grande subtilité car composés de textures très étendues (qui provoquent par réflexions des noirs différents), préfère parler de "mono-pigment"

 

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monotype

désigne un tirage d’un seul exemplaire ; le tableau ne répond pas à cette définition puisqu’il n’est techniquement pas reproductible : le terme est utilisé en estampe pour bien distinguer une épreuve unique, marquée 1/1 ; alors que le nième tirage d’un multiple est marqué n/x.
Le monotype est donc bien une oeuvre unique obtenue par une technique reproductible, choisie par l’artiste pour des raisons artistiques et non un désir de reproduction ; l’artiste en principe détruit le master après la 1ère épreuve satisfaisante (il en garde peut-être une autre pour lui et une autre pour le dépôt légal, marquées Epreuve d’Artiste, et c’est tout).

Voir aussi : "multiple"

 

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motif
(sur le motif)

sujet, modèle qu’un artiste veut représenter ; lorsque le motif était à l’extérieur, comme un paysage, dessiner sur le motif servait à préparer le tableau à réaliser ensuite dans l’atelier ; puis dès lors que la technique l’a permis (chevalets portatifs et tubes de couleurs) peindre ou plus généralement travailler sur le motif signifie directement peindre sur place

 

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multiple
(et "pièce unique")

catégorie d’oeuvres qui sont, par la nature de leurs techniques, reproduites en nombre mais de manière limitée (voir original) ; le terme reproduction n’est pas synonyme : il désigne un tirage ou un retirage d’une oeuvre en nombre non restreint, donc sans valeur car cet objet a quitté le domaine de l’art pour celui de la consommation.

Ainsi les photos, les sculptures, les vidéos, les estampes sont des multiples sauf mention spécifique ; par exemple par la mention "monotype" ou 1/1 ou "pièce unique".

Nous introduisons le terme "pièce singulière" (dans une série) pour une oeuvre issue d’un tirage mais retravaillée par l’artiste ; exemple : une sérigraphie notée 6/20, sur laquelle il a appliqué un collage particulier et unique, ou un rehaut à la main ; elle porte toujours le numéro 6/20 mais se distingue de toute autre au sein de la même série ; elle acquière donc une valeur un peu plus élevée ; Rottella et Soulié utilisent souvent ce genre.

Par opposition une oeuvre ne comportant qu’un seul exemplaire est une "pièce unique", comme un dessin, un tableau ou une installation.
Elle a évidemment une bien meilleure valeur, par effet de rareté ; les grands collectionneurs ne s’intéressent qu’à des oeuvres uniques, sauf en cas de rareté extrême.

Voir aussi : "monotype"

 

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naïfs

appellation générale désignant des peintres populaires sans formation académique, dont la production montre la vie quotidienne d’une manière simple, fraîche et conventionnelle ; Rousseau est un des rares qui soit reconnu

 

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négatif (photo)

en photo argentique le cliché développé l’est sous forme négative, où les noirs et blancs sont inversés ; l’inversion est répétée lors du transfert sur papier, le tirage étant donc rétabli en positif.
Au contraire une diapositive est un film développé non inversé (ou doublement inversé) pour être projeté sur un écran, l’inversion s’effectuant lors de cette projection.

Si l’inversion peut n’être pas répétée pour crée un effet spécial d’inversion noir et blancs sur le papier

 

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new print, ou tirage postérieur (photo)

un "new print" ou "tirage postérieur" est un retirage effectué après la mort de l’auteur.
Attention : un tirage posthume n’est pas une "oeuvre d’art" au sens juridique français.

 

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non-objectif
(art)

dénomination faite dans les années 30 par Hilla Rebay, de peintures d’avant-garde aussi bien abstraites (Kandinsky, Rudolf Bauer, elle-même...) que figuratives (Chagall...) et qui ont, grâce à elle, constitué la base de la collection de Salomon Guggenheim qu’il a regroupé dans son musée à New-York, dont elle a été la principale inspiratrice

 

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numérique
(art et photo)

ensemble des arts plastiques faisant appel à différents procédés de numérisation et de traitements informatiques, partiels ou complets. En photo, distingue les appareils numériques (qui créent des fichiers) des appareils à pellicule (dits "argentiques").

Voir aussi ci-dessous "numérisation"

 

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numérisation

dans la nature tout est analogique (c’est-à-dire que toutes les nuances, les modifications existantes sont continues, sans à-coups).

La numérisation consiste à découper (scanner) un quelconque élément naturel (une image, un son, une force...) en une multitudes de petites unités (pixels pour l’image) et d’attribuer un nombre à chacune, seul ce nombre étant "compris" par un ordinateur ; ce nombre est proportionnel à l’élément scanné (par exemple : zéro à un blanc pur, 100 pour un noir pur) ; bien sûr plus l’échelle est grande, plus fin est le découpage.

Inversément la conversion numérique-analogique premet de restituer l’élément naturel original, mais avec une dégradation qui est inversément proportionnelle à l’échelle ; ceci pour la physique (une force, etc). Pour nous, êtres humains qui ne fonctionnent (pour le moment !) qu’en mode analogique, nos organes se chargent de cette conversion par lissage : nos oreilles ne sont pas assez fines pour distinguer les micro-paquets de sons numérisés, pas plus que nos yeux le sont pour les pixels trop fins.

Voir aussi : compression

 

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offset

procédé d’impression utilisant un transfert de l’image originale sur un rouleau, qui sert ensuite à imprimer des feuilles de papier

 

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original
(création, oeuvre)

paradoxe : la question de l’oeuvre originale ne se pose que pour... des reproductions, car si la technique utilisée (peinture, taille directe...) ne peut engendrer qu’une seule oeuvre, la question ne se pose pas !

Une "oeuvre originale" multiple émane soit de l’artiste soit d’un de ses assistants mais sous sa direction ; elle doit être limitée en nombre d’exemplaires, numérotée, signée et datée. Ce nombre (qu’on appelle tirage) varie avec la technique utilisée et les pays ; mais l’oeuvre n’est jamais originale si elle n’est pas créée par ou sous le contrôle de l’artiste, c’est alors une copie ; voir aussi "multiples".

Techniquement un original est la plaque de métal de l’estampe, le négatif de photo, le master vidéo (comme en cinéma et en musique), le plâtre d’un bronze, le fichier premier d’un oeuvre logicielle, etc. Mais comme ces objets ne sont presque jamais présentés (ou vendus) comme étant l’oeuvre finale, en parlant d’originaux on désigne les tirages limités en nombre de ces "masters".

Plus finement, il y a deux définitions qui se complètent :

> artistique :
 - dans le cas des estampes, on nomme "originale" toute oeuvre conçue (et non transposée) spécifiquement pour le "master", par l’artiste ou sous son contrôle et quel que soit ensuite le nombre d’exemplaires tirés...
Mais Almanart est gêné par cette liberté sur le nombre ; autrefois cela posait moins de problème car la technique comme l’honnêteté des artistes faisaient auto-limitation et les tirages ne dépassaient pas 20 ou 30 ; depuis l’appât du gain et les facilités techniques poussent à des tirages de 100 voire 500, ce qui est clairement abusif ! La seule définition artistique est devenue trop libérale car certains en abusent
 - dans le cas des photos : c’est un tirage limité effectué à partir du négatif original, par le photographe ou sous son contrôle direct

> juridique : le juriste a défini de manière pratique qu’un "original" est un tirage précisément limité ; cette limite officielle conditionne la fiscalité pour plusieurs pays européens et en France elle conditionne en partie l’appartenance à la catégorie "art"

 

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palette

outil traditionnel du peintre qui supporte les peintures et mélanges qu’il a préparés pour faire son oeuvre ; sorte de plateau arrondi et percé d’un trou pour y passer le pouce pour le tenir plus facilement horizontalement

 

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palimpseste

pratique consistant effacer un manuscrit pour y inscrire un nouveau texte ; vient des époques où le support était rare et cher, par exemple le parchemin qui était effacé à la pierre ponce.
En généralisant en art, se dit de tout rajout par dessus : graffitis venant recouvir un autre, repréparation d’une toile d’un tableau, etc

 

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parodie

imitation d’une œuvre dans une intention caricaturale ou burlesque ; elle ne constitue ni une copie ni ne la dénature

Voir aussi pastiche, ci-dessous

 

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parrainage
(ou sponsoring)

mode d’intervention d’une entreprise pour aider une activité culturelle en contrepartie d’une publicité d’elle ou de ses produits ; à distinguer du mécènat

 

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pastiche

imitation d’une œuvre en modifiant certains de ses éléments, de sorte que le sens de l’oeuvre change ; peut être à caractère humoristique mais pas forcément ; (voir aussi parodie, ci-dessus)

 

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Peintre de la Marine

distinction offcielle donnée depuis 1830 par le Ministère de la Défense français, Département de la Marine, à un artiste élu par le jury du Salon de la Marine, qui se tient tous les deux ans au Musée de la Marine à Paris.

Elle permet notamment à cet artiste d’être à bord de navires de guerre et de participer à des missions de représentation à l’étranger, une facilité qui a donné à l’art une quantité de tableaux, gravures et même sculptures extrêmement intéressants aussi bien sur le plan historique qu’artistique, car la qualité est un critère majeur de sélection.

 

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peinture

technique consistant à "recouvrir une surface plane de couleurs et de les assembler dans un certain ordre", définition (approximative) attribuée à Maurice Denis, en plein effort de recherche Nabis

 

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pinacothèque

synonyme de musée ou de galerie d’art, mot surtout utilisé en Allemagne ou en Italie. Vient du grec signifiant tout simplement : galeries de tableaux

 

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photo
(courante)

"un chimpanzé peut faire des photos et, (...) au moins, s’en sort sans emphase !", aurait dit Jochem Gertz dans une conférence...
D’une manière générale, "photo" désigne toute utilisation de la prise de vue : reportage, historique, publicitaire, familiale, artistique ; mais nous tenons à distinguer la photo-tout-court de la photo d’art (voir ci-dessous). Car la qualité d’une image n’est pas un critère suffisant pour qu’elle puisse être classée dans le domaine artistique : c’est l’intention de l’artiste qui compte. 

Pour des raisons commerciales, on a tendance à confondre tout ça... à l’amateur de savoir s’il souhaite acquérir une "belle photo" ou une "photo d’art" (qui peut être moins "belle") ; son choix sera toujours légitime, mais qu’on ne vienne pas lui raconter ce qui n’est pas...

 

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photo artistique ou plasticienne

utilisation de la photographie dans une intention et selon une démarche artistique, par opposition à son usage courant en reportage ou à des fins historiques, publicitaires ou familiales (voir ci-dessus)

 

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pixel

c’est l’unité minimum de la surface portant une image numérique ; vient de "picture element".

Pour un appareil photo domestique de haut e qualité, 12Mpx (12millions de pixels) est très suffisant pour obtenir une excellente image de moyenne dimension (car plus on agrandit, plus le pixel devient gros et donc l’image moins nette) ; au-dessus de 12Mpx, c’est la qualité de l’objectif qui constitue la limite de définition. Et plus il y a de pixels, plus le fichier numérique correspondant est grand : alors augmenter la définition du capteur (nombre de pixels) est non seulement inutile mais rend le stockage et la transmission des images difficile, d’où un compromis à rechercher

 

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plexicollage

tirage (photo ou print) collé à l’arrière sur une plaque d’alu et à l’avant sur une plaque de Plexiglass (appelé verre acrylique)

 

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pochade

oeuvre exécutée en quelques coups de crayon ou de pinceau, qui n’est pourtant pas une esquisse qui, elle, reste un moyen d’étude

 

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pompier

se dit d’une peinture académique, c’est-à-dire dans le genre officiel d’une Académie des beaux-arts tel qu’il était officiellement et exclusivement admis au milieu du 19è siècle ; puis vint la révolution fauviste ou impressionniste et ses fameux salons des refusés par, précisément, le système académique de l’art. D’où l’appellation de pompier, peut-être due à l’aspect pompeux de cet art convenu ou alors à l’accuité du regard officiel qui a, chacun sait : pompier-bon-oeil (allez, c’est pour sourire...)

De récentes expositions, notamment celle de Gérôme à Orsay en 2011, ont fait renaître notre intérêt sur ces peintres académiques, dont la technique exceptionelle fait bien des envieux chez les artistes contemporains...

 

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préemption

droit dont dispose l’Etat français dans toute vente aux enchères, lui permettant d’acquérir une oeuvre qui vient d’être adjugée, au prix d’adjudication et à la place du dernier enchérisseur. 
CF La Fontaine, les Marrons du Feu...

 

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primitivisme

designation assez vague pour l’art singulier ou ethnique de provenance non européenne ;
selon Wiliam Rubin [Primitivisme au MOMA en 1984] : "influence des arts non-européens sur la constitution puis l’évolution de la modernité en Occident"

 

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print

anglicisme signifiant "imprimé", sous-entendu : impression d’une image numérique par jet d’encres ou de pigments sur papier ; le print par projection de pigments est le procédé le plus haut de gamme

 

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proof (rush)

En photo, un proof est une série d’essais ou d’épreuves, par exemple sous forme de plaques de négatifs (ou positifs) en format réel, qui permet de faire un choix rapide dans une série de clichés (un shoot) en rayant d’un surligneur celles qui sonr rejetées

En cinéma ou vidéo celà s’appelle un rush.

En art numérique, cette notion a le même sens, les clichés étant visualisés rapidement en quadrillage sur ordinateur

 

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ravalement

ce terme désigne une pièce à vendre (qu’on appelle un "lot", qui peut grouper plusieurs pièces) présentée aux enchères et qui n’a pas trouvé preneur... le vendeur en est pour ses frais, puisqu’il paiera tout de même ceux dûs aux vendeurs, et peut ravaler aussi sa salive !
Car Alain Rey précise [le Robert historique du français] que ravaler signifiait à l’origine un abaissement, une diminution ; c’est bien le cas puisqu’une enchère réussie a pour but d’augmenter un prix de vente.

Pour le perdant, il s’agit bien d’une perte de face ou plutôt de façade, à refaire !

 

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RC

en imprimerie et en photo  : type de papier résistant à l’eau et aux dégradations atmosphériques, utilisé couramment en impression numérique ; il est obtenu par une surcouche du type gélatine

 

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réalité augmentée

procédé numérique permettant d’enrichir une image ou une vidéo en lui superposant une autre image ou vidéo provenant d’une autre source comme internet ; par exemple vous filmez votre chien courant et ajoutez un fond de ciel de nuages mouvants pris ailleurs et détouré par logiciel, donnant l’impression que le chien court dans les airs

 

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retable

décor sculpté ou peint, placé sur un autel d’une église ; par extension panneau placé sur une table ou un lieu de prière

 

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reliefs (bas-relief, haut-relief, ronde-bosse)

ce sont 3 distinctions de rendus en sculpture :

> si le motif sculpté a peu de relief, ne se détache que peu du fond voire est en creux (en sculpture murale ou sur un panneau), c’est un relief bas : un bas-relief

> s’il est fortement protubérant, qu’une partie se détache du fond bien que tout de même rattachée, le relief est haut par rapport à celui-ci : un haut-relief

> s’il est complétement détaché (ou maintenu par une barre, etc), c’est une sculpture au sens habituel (et non plus un relief) car on peut voir sa face antérieure ; le fond n’existe éventuellement que comme socle ; ce procédé s’appelle aussi la bosse ronde : ronde-bosse

 

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sculpture

it’s"something you bump into when comming back to look at a painting", définition attribuée à l’américain Barnett Newman
("quelque chose que vous heurtez lorsque vous reculez pour admirer une peinture") ;
"la sculpture protège, sa présence assure à celui qui la côtoie une confiance toujours renouvellée dans la vie, je porte sur elle un regard animiste" observe joliment le critique Olivier Cena [Telerama n°2908]

 

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second marché
(premier marché)

"second marché" : terme général désignant tous les marchés d’occasion (biens ou services qui ont été au moins une fois déjà en vente) par opposition au "premier marché" qui désigne la toute première vente de ce produit ou service.
Mais le terme doit être mis dans le contexte de chaque profession : ainsi en art le second marché est celui des ventes aux enchères, tandis que le 1er marché est celui des galeries censées présenter de nouvelles oeuvres (or ce n’est pas forcément le cas puisqu’elles font aussi des achats et reventes, mais le terme est resté)
rien à voir avec le second marché boursier, qui est la place de cotation des capitalisations de valeurs moyennes.

En art les ventes aux enchères conditionnent la cote d’une oeuvre.

 

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sellette

dictionnaire : petiti banc en bois des tribunaux de l’Ancien Régime où s’asseyait l’accusé, assez inconfortable pour atteindre sa dignité ; le même ou son semblable sert à assoir les modèles souvent nues dans les ateliers accadémiques de dessin... ambiance...

 

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sfumato

issu de l’italien fumo, fumée, le sfumato est une technique picturale inventée par Léonard de Vinci qui la décrit comme "sans lignes ni contours, à la façon de la fumée" ; la superposition de plusieurs couches de peinture très fines permet de créer des contours imprécis, vaporeux, qui ont donné notamment sa célébrité à La Joconde.

Toutefois il semble que la superposition de glacis ait été inventée par les peintres flamands ; mais aucun n’a atteint la perfection de de Vinci, dont les couches ont l’épaisseur de quelques microns !

 

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shoot (photo)

en photo : suite de prises de vues rapides permettant en suite de faire un choix parmi les clichés (voir proof) ; par simplification : prise de vue

 

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signature

celle de l’artiste d’abord, qui seule authentifie son oeuvre et lui donne sa valeur ; en son absence un expert peut attribuer un oeuvre sans pouvoir toutefois l’authentifier avec la même certitude ; de sorte que c’est aussi elle qui, sur les cas de falsification, différencie les cas de copie (avec absence de signature ou alors celle du copiste), des cas de faux (avec imitation de la signature de l’artiste original). C’est aussi elle qui différencie les notions de reproductions et de multiples.

Preuve même de sa valeur, la notion de signature a été dénoncée par Piccabia qui a fait signé son fameux tableau "l’Oeil Cacodylate" par tous ses amis artistes !

La signature de l’atelier peut avoir une importance, notamment en sculpture ou en lithographie, où la compétence est en jeu pour la qualité (donc la valeur) d’un multiple ; de plus en l’absence de la signature de l’artiste, elle vient non pas s’y substituer mais sert d’élément d’authentification.

Voir aussi : authenticité

 

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situ (in situ)
/ situé

"in situ" signifie "dans l’endroit où l’on se trouve", donc une oeuvre créée in situ l’est pour un endroit précis, soit tenant compte de la topographie du lieu où elle s’intègre, soit qu’elle le transforme ; bien des artistes contemporains suivent cette démarche à mi-chemin de l’architecture : Buren, Toroni... ;
au contraire une oeuvre "située" s’adapte au lieu (bien qu’elle puisse le transformer aussi), ce peut être une installation autonome mais qui voit différentes versions selon les lieux

 

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sténopé (photo)

ancêtre de l’objectif d’un appareil photo ; c’est un minuscule trou percé dans une chambre photographique ; arrivée au fond de cette boîte noire, l’image (inversée) peut imprégner une plaque sensible ; la netteté est d’autant meilleure que le sujet est loin, situé "à l’infini", et le sténopé petit ; le temps de pose nécessaire est d’autant plus élevé que le trou est petit

 

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storyboard

équivalent ou complément du dessin préparatoire pour une oeuvre qui se déroule ou qui raconte une histoire : un film, une vidéo, une BD... Il fixe le cadencement de l’action, les rôles, le contexte, etc.

 

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styles, genres, mouvements

l’art a fait l’objet comme tout activité humaine de diverses classifications, autant de tentatives pour éclairer les courants artistiques ; il faut distinguer quelques nuances :

Un mouvement est défini par ses fondateurs (par exemple le suprématisme) par un manifeste ou un article, ou une sorte d’école s’il est suffisamment reconnu (comme le cubisme), ou encore par des groupes d’artistes qui se sont réunis sur des concepts mais sans style bien défini (Fluxus), ou même par simple esprit d’indépendance (Cobra).

Un style est une appellation générale, forgée par le temps et l’observation ; exemples : le style naïf, le style figuratif ; ou bien reposant sur une technique de création, comme le pointillisme. 

Un genre peut être un style, mais aussi une simple désignation faite par un tiers sans que les artistes ne l’ait définie ; par exemple l’appellation "fauvisme" est née d’une moquerie d’un critique d’art.
En fait tous ces termes sont proches

 

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surimpression

superposition d’une ou plusieurs images sur un même support ; c’est un effet spécial élémentaire en photo, vidéo, art numérique

 

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tableau-
sculpture

on peut tourner autour d’une sculpture, pas d’un tableau-sculpture, oeuvre plaquée au mur ; mais elle utilise aussi la 3è dimension comme un relief, renforçant l’effet en jouant sur la profondeur et les ombres ; par exemple Arp, Kemeny (pour les modernes), Claudine Drai, Paul Day (pour les contemporains) en ont fait une technique de base

 

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tag

"étiquette" en anglais ; au départ c’est une balise que les informaticiens placent dans un programme pour y repérer une ligne de code, ou un marqueur placé dans un document, un fichier, etc, pour y repérer un passage ou un endroit particulier, ceci de manière libre (comme si vous mettiez un post-it sur une page d’un livre).
Dans le domaine social, c’est une marque typique qu’un individu en mal de reconnaissance bombe ou feutre sur un mur pour faire connaitre son existence ; ce n’est pas de l’art sauf de rares exceptions montrant une recherche graphique

 

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texture

état de surface d’un tableau : lisse, rugueux, satiné...

 

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tirage (photo)

en photo il faut distinguer 3 étapes où les acteurs ne sont pas forcément les mêmes :
> la prise de vue
> les traitements de l’image
> le transfert sur support ;
c’est cette dernière étape qui créer le tirage ; ainsi "tirage" désigne à la fois l’action et l’objet qui en résulte

Le nombre de tirage est le nombre maximum prévu d’exemplaires (ou d’épreuves) reproduits d’une oeuvre, dits originaux si l’artiste en est l’initiateur et dits copies sous certaines conditions.
Un retirage est un opération de reproduction ultérieure, qui devrait être autorisée par l’artiste ou par ses héritiers.
Le tirage et la technique utilisée doivent être stipulées dans un document ou sur l’oeuvre elle-même.

 

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tirage (estampe),
et retirage

nombre maximum prévu d’exemplaires (ou d’épreuves) reproduits d’une oeuvre, dits originaux si l’artiste en est l’initiateur et dits copies sous certaines conditions.
Un retirage est un opération de reproduction ultérieure, qui devrait être autorisée par l’artiste ou par ses héritiers.
Le tirage et la technique utilisée doivent être stipulées dans un document ou sur l’oeuvre elle-même.

Il n’y a pas de "retirage original", même en photo ; il peut y avoit un "retirage posthume original" : fait à partir du plâtre original (et non pas d’un bronze) avec l’accord de l’artiste ou de ses descendants, ceci dans la limite de la définition d’original ; attention d’éviter les abus faciles...

 

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tondo

(pluriel tondi, car vient de l’italien rotondo) peinture faite sur un support rond plutôt que sur le rectangle habituel ; en usage fréquent à la Renaissance

 

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transversalité

expression qui en art, témoigne de l’interpénétration des disciplines : mode, design, architecture, paysages, cinéma, photo, art plastique se répondent, se ligues, se combinent entre eux ; un artiste plastique peut être photographe ou développer une ligne de vêtements, ou encore dans une installation mixer les disciplines.

Inversément, après Warhol le précurseur, de récents créateurs viennent d’autres disciplines vers les arts plastiques : Decoufflé, Goude, Crasset...
La difficulté pour l’amateur est de savoir distinguer au niveau de l’oeuvre (et non du créateur) ce qui relève de l’art, de l’artisanat, voire de la communication

 

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triptyque

ensemble peint ou sculpté formé d’un panneau central et de deux autres aux côtés, qui se referment sur le central ; autrefois est souvent un retable ; par extension désigne une oeuvre conçue de trois pièces mises côte à côte, donc indissociables (ou deux pièces pour un diptyque)

 

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TVA

signifie "taxe sur la valeur ajoutée" : pourcentage ajouté au prix HT "hors taxe" pour obtenir le prix de vente au particulier, dit prix TTC "toutes taxes comprises" ; le domaine de l’art comprend des dispositions particulières favorables

 

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vanité

désigne la mort, dans les arts : depuis l’origine des temps l’homme est fasciné par la mort et sa symbolique, le crâne. Sa relation avec la vanité (latin : vanitatem, de vanus : vain) vient d’Ecclésiast, fils de David, roi de Jérusalem, qui vers -250 proclame dans l’Ancien Testament : "vanité des vanités, tout est vanité", parole d’introduction à sa philosophie de retour à la sagesse et l’humilité : "j’ai tout vu ce qui se fait sous le soleil, tout est vanité et poursuite du vent" (1, 13).

 

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vernissage

inauguration d’une exposition d’un artiste : ce lancement commercial et mondain permet à l’amateur de rencontrer l’artiste, des amis et... de se faire voir (car ce qu’on voit le moins sont les oeuvres). Le galeriste stylé offre un verre de vin... Dans la douceur d’un soir, pour rien au monde vous ne raterez ça ! 
L’amateur le plus accro sera passé le jour d’avant : celui de l’accrochage (d’où les petits points rouges déjà posés avant le vernissage). 

Le vernissage était une procédure où les artistes exposants (à l’époque des salons officiels) pouvaient retoucher leurs tableaux pour les adapter à l’éclairage du lieu (par exemple accentuer les couleurs) puis les vernir pour les fixer ; cette manière a évidement complétement disparu par le progrès des éclairages et la diversité des lieux d’exposition

 

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vidéo

procédé utilisé par les artistes vidéastes, recouvrant plusieurs techniques de fabrication d’images mobiles : filmage classique (caméra 16 ou 35 mm), filmage vidéo (caméra numérique), élaboration d’images de synthèse animées, assemblage d’images réelles retravaillées et enchaînées sur ordinateur, etc.

 

 

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vidéogramme

image fixe (une photo, un fichier) issue d’une vidéo

 

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vintage (photo, design)

à l’origine le terme "vintage" (ou "tirage d’époque") vient de l’oeologie ; évoquant la vigne et "l’âge du vin", son millésime, le 1er tirage du vin. Se prononce à l’anglaise : "vinnthédg".
C’est un mot-piège : un magasin dit populairement "vintage" vend par exemple des fringues d’époques, sous-entendu anciennes, d’où la tentation erronée de désigner ainsi des antiquités qui ne sont pas forcément d’époque.

En design, ce mot ne doit s’appliquer qu’aux oeuvres d’époque, non aux copies ou aux rééditions.

En photo : "vintage" distingue les tirages de l’époque de l’artiste, faits par lui ou sous son contrôle et à condition (c’est une convention) qu’il soit au moins supérieur à 10 ans, certains restreignent même avant les années 1970, en tous cas jamais des tirages postérieurs à lui ou récents. De plus le tirage doit être issu du négatif original et doit être numéroté. Mais dans les années 50 ou 60 certains artistes n’étaient pas à ce point rigoureux. Il en résulte que les tirages réunissant toutes ces qualités d’authenticité ont plus de valeur car plus recherchés par les connaisseurs.

 

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VJ
(VeeJay)

appellation équivalente à DJ (Disc Jockey ou DiscJay) mais en vidéo : ce sont donc des plasticiens vidéastes qui mixtent et projettent des vidéos en temps-réel, aussi avec de la musique, bien sûr

 

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wall power

le haut de gamme du marché de l’art s’exprime ici : le "pouvoir de faire de l’argent" d’une peinture accrochée au mur... est hissée au-dessus de son niveau artistique...

 

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