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Pierre Paulin, designer et architecte d’intérieur

Ceci est une archive d’une exposition exceptionnelle

 
Note sur les visuels : si les droits liés à l’expo sont échus, ne restent que des imagettes de faible définition à titre de mémoire, sans agrandissement possible ; celles agrandissables ont obtenu un accord ou sont libres ou sont en "fair use" ; en cas d’erreur svp nous en faire part et, suite vérification, le visuel sera retiré ou mis en imagette-mémoire ; merci !
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Pierre Paulin, designer et architecte d’intérieur,
au Centre Pompidou, jusqu’au 22 août 2016

 

 
Pierre Paulin est un designer paradoxal : son nom est à la fois peu connu du grand public -du moins avant les rééditions des 90’s- et célèbre chez ses pairs, notamment par son mobilier pour le Louvre en 1968, ses aménagements de l’Elysée en 1980, à l’étranger par ses mobiliers dans les collections du MoMa en 1960 et de l’Exposition Universelle d’Osaka en 1969... le public reconnaît ses créations comme emblématiques des trente glorieuses mais ne les associe pas forcément à son nom. Le travail de Pierre Paulin se caractérise par quelques adjectifs : révolutionnaire dans les formes, les matières, les couleurs et novateur et imaginatif dans les agencements.

 

Cette rétrospective permet de recadrer notre connaissance de ce designer qui a "fait" les années 60 et les années 70 ; l’exposition est centrée sur le mobilier et les aménagements intérieurs, car c’est l’essentiel de son travail, il avait en effet une remarquable vision de l’espace (alors qu’il n’y avait pas d’ordinateur à l’époque)

> voyez ces films des 70’s où des chevelus se vautrent dans des intérieurs mous dont sols et fauteuils se confondent : c’est du Paulin !

 

Maquette d’aménagement interieur n°4, 1970
  Pierre Paulin

 

une volonté de confort minimaliste

deux particularités permettent d’identifier les créations de Pierre Paulin :

  Pierre Paulin

 

 

> le souci du confort, ce qui est devenu rare, le design actuel privilégiant l’aspect visuel à la fonction
> la simplicité et le dépouillement (ce qui dans les années 50 n’était pas flagrant avec le mobilier traditionnel…), influencé par l’architecture et le design scandinaves ; les lignes simples et sinueuses se complètent par la création de housses en textile extensible pour ses sièges, surnommées "maillots de bains", totalement inédites pour l’époque !

 

chauffeuse, 1959,metal, tissu, mousse, sangles, Ed Thonet
(courtoisie Galerie Cuisinier)

Pierre Paulin fait des esquisses et maquettes pour les aménagements intérieurs,

  Pierre Paulin

 

 

mais pour les meubles l’idée minimaliste est parfois ébauchée par un simple geste, à l’aide d’une serviette ou de manches à balai appuyés contre un mur ; il est aussi très novateur pour la tapisserie d’ameublement : avant le textile extensible, il a habillé ses premiers sièges avec des tissus plutôt dévolus à la mode

> c’est une laine chinée stretch qui donne à ce fauteuil un aspect confortable et classique, malgré la modernité de sa forme et de sa structure

 

fauteuil Coquillle, 1953, bois, mousse, lainage, alu, Ed. Thonet
(courtoisie Galerie Kreo)

 

du meuble à l’ensemble

sous une influence du Japon et de l’Inde où il s’est rendu en 1972, le meuble et la décoration s’intègrent en un espace modulaire unique qui donne une harmonie globale aux intérieurs. Ainsi en 1972 il décline un Tapis-Siège selon le principe de l’origami ; vingt ans plus tard, de sol, le tapis devient mur, colonisant tout l’espace :

Pierre Paulin

Pierre Paulin

siège Tongue, 1967, acier, mousse, latex, jersey, polyester, Ed. Artifort

 

 
L’inde a aussi influencé son choix de couleurs vives peu usitées dans nos contrées : rose tyrien, jaune safran, turquoise, vert printemps qui ont modelé la touche seventies.

Si les sièges individuels peuvent s’isoler de leur environnement, l’implantation de certaines créations nécessitent un minimum d’aménagement pour les valoriser :

> ainsi l’exposition montre bien que cette table est bonifiée par un éclairage spécifique ; Paulin la considérait comme une de ses créations importante

 

table Cathedrale, 1981, lames d’alu
(courtoisie Mobilier-National)
  Pierre Paulin

 

le mobilier classique revu

  Pierre Paulin

 

 

La culture de Pierre Paulin (Centre d’art et de techniques et l’Ecole devenue Camondo) a des fondements classiques dont il se souvient pour détourner ses meubles contemporains :

> en 1959 il esquisse le fameux fauteuil Mushroom, inspiré du fauteuil-crapaud conçu sous Louis-Philippe et en vogue sous Napoléon III.

 

fauteuil Mushroom, 1960, acier, mousse,
laine, élasthanne, Ed. Artifort
  Pierre Paulin

 

 

> de même il a conçu en 1967 des sièges collectifs Dos-à-Dos, Face-à-Face et La Borne, qui sont autant de réinterprétations de la boudeuse du XIXe siècle appelée dos-à-dos

 

 

 

banquettes Dos-a-Dos et Face-à-Face, 1967, métal,
mousse, jersey (courtoisie Mobilier-National-CNAP)

 

architecte d’intérieur

Pierre Paulin a conçu et réalisé de nombreuses créations d’architecture intérieure : on citera les appartements privés de l’Elysée par Claude et Georges Pompidou en 197, le bureau présidentiel de François Mitterrand en 1975, l’aménagement du Hall départ TGV de la Gare de Lyon, la réhabilitation de la Gare de Versailles Rive Gauche, et l’aménagement d’Airbus d’Air Inter en 1986... seul l’aménagement de l’Elysée tient une place significative dans l’exposition :

 

Pierre Paulin

 

Pierre Paulin

 
Bureau de François Mitterran à l’Elysee, 1984
(courtoisie Mobilier-national)
 
projet du foyer de la Maison de la Radio, 1961

 

 

 

 

 

plus d’infos :

> l’exposition au Centre Pompidou
> le dossier du Centre Pompidou
> documentation de la BPI (Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou)
> la société Paulin, Paulin, Paulin assure la suite

 

 



 

 

 

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