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périssable Oscar Mugnoz au Jeu de Paume

 

Ceci est une archive d’une exposition exceptionnelle

 
Note sur les visuels : si les droits liés à l’expo sont échus, ne restent que des imagettes de faible définition à titre de mémoire, sans agrandissement possible ; celles agrandissables ont obtenu un accord ou sont libres ; en cas d’erreur svp nous en faire part et, suite vérification, le visuel sera retiré ou mis en imagette-mémoire ; merci !

 

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périssable Oscar Mugnoz
> au Jeu de Paume, jusqu’au 21 septembre 2014

 

aucun artiste -sinon Bill Viola- aura aussi bien qu’Oscar Muñoz inventé un langage plastique totalement original et parfaitement adapté pour mettre l’image en relation avec la mémoire, la perte et la précarité de la vie : depuis plus de 40 ans, le colombien Oscar Muñoz (prononcez Mugnoz) développe une réflexion sur la capacité de l’image à retenir la mémoire, utilisant photo, gravure, dessin, installation et vidéo. Cette passionnante rétrospective dévoile l’extraordinaire créativité de son expression.

 

La surprise vient dès l’entrée : cette grande image n’est pas une photo, mais un dessin hyperréaliste au fusain, une de ses premières oeuvres qui révèle son talent :

> dans ce grand appartement un peu miséreux c’est vous, spectateurs, qui venez troubler la scène : vous entrez par effraction par votre reflet dans la vitre de protection ; si les personnages restent dans le tableau, par contre vous n’y êtes que temporairement : déjà le thème de la persistance pointe dans l’oeuvre d’Oscar Mugnoz

 

Taudis, 1979, graphite, env.100x270
 

 

> par un principe proche de celui de Taudis, Oscar Mugnoz superpose une image figée type photo de famille à une vidéo des mêmes protagonistes ; l’installation se présente comme un mur de petites vidéos format photo de famille encadrées

 

 

A travers le verre, 9 petites vidéos encadrées, 2009
 

 

Vous voici encore mis à contribution par une installation au sol que vous ne pouvez contourner :

 

 

 

> invité à piétiner une immense photo aérienne encapsulée dans du verre Securit, chacun de vos pas y ajoute des fissures aléatoires ; elles forment des fractures informelles qui coexistent avec les plans urbains rationnels : un symbole des traces données par la vie

 

 

Deambulatoire, photos de Cali sous verre Securit, 1994, 36 fois 100x100=

 

Dès les années 90 et jusqu’à présent, Oscar Mugnoz utilise beaucoup la figure humaine dans ses interprétations de l’aléa du cycle de la vie, par des fragments de portraits reconstituant un visage imaginaire, par des dessins rendus périssables par leur procédé (dissous dans de l’eau, projections incertaines...) ; par exemple :

> ses Narcisses sont formés par projection de poussière de charbon sur papier en milieu aquatique ; ce sont des allégories du passage de l’individu dans la vie : la création lorsque la poussière touche la surface de l’eau, les changements qui se produisent durant l’évaporation, la mort au moment où la poudre sèche ; les restes de l’image finale sonnent aussi la mort du processus, l’image meurt ainsi deux fois

 

 

Narcisse, 1995, poussière de charbon sur papier dans l’eau, 50x50
 

 

> cette vidéo Re/trato (Portrait/je Réessaie) montre une main qui dessine un visage, mais le médium utilisé (l’eau) et le support (une dalle de ciment en plein soleil) l’en empêche : le pinceau parvient à dessiner une partie du portrait tandis que le reste s’évapore (regardez en haut à droite), obligeant une retouche rapide : on est dans le mythe de Sisyphe condamné à une tâche éternelle

 

 

Narcisse, 1995, poussiere de
charbon sur papier dans l’eau, 50x50
  22:02 30/09/2011

 

Pour traiter ces thèmes de la fragilité et de l’éphémère, Oscar Mugnoz a recours aux éléments fondamentaux, l’eau, l’air et le feu, pour renvoyer aux cycles et manifestations transcendantales de la vie, de l’existence et de la mort.

 

 

 

plus d’infos :

> exposition au Jeu de Paume

 

 



 

 

 

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