tapez un ou deux mots :

les sculptures jouissives de Joan Miro

 

Ceci est une archive d’une exposition exceptionnelle

 
Note sur les visuels : si les droits liés à l’expo sont échus, ne restent que des imagettes de faible définition à titre de mémoire, sans agrandissement possible ; celles agrandissables ont obtenu un accord ou sont libres ou sont en "fair use" ; en cas d’erreur svp nous en faire part et, suite vérification, le visuel sera retiré ou mis en imagette-mémoire ; merci !
  > accueil d’Almanart > sommaire des archives

toutes images exposition rétrospective Joan Miro au Grand Palais courtoisie RMN Adagp, Paris 2018 / clic = zoom

 

grande rétrospective Joan Miro,
jusqu’au 4 février 2019 au Grand Palais

 

voici l’occasion de déchiffrer l’alphabet visuel poétique de Joan Miro (1893-1983), élaboré pendant vingt ans de recherches. Mais dans cette page nous mettons l’accent sur ses sculptures, des bronzes peints un peu moins connus car plus tardifs (commencés vers 1966), tout aussi porteurs de sa symbolique : chez Miro tout est suggéré, le vide comme l’action se résument à des symboles.

 

Un exemple montrant son vocabulaire, au tout début :

Joan Miro artiste

Miro a développé dès 1924, cet alphabet visuel poétique que tous nous visualisons, sans pourtant pouvoir toujours le déchiffrer

> ici un des tous premiers tableaux, porteur de cet exercice : ce Carnaval d’Arlequin comporte déjà le langage codifié, encore trop fourni, qui repose "sur des points et des cercles pour les yeux, des arcs et des croix pour les astres, des signes verticaux et horizontaux pour les sexes et les oiseaux" [DP]

 

 

Joan Miro, Le-Carnaval-d’Arlequin, 1924, 66 x 93
Collection Particulière NY

 
"les deux pieds dans le rêve, terre de tableau" (Pierre Alechinsky sur Joan Miro)

 

les sculptures jouissives de Miro

 
la vue ci-dessous résume presque tout l’art de Joan Miro arrivé à maturité dans les années 60 : ni abstrait -bien que devenu très dépouillé- ni figuratif mais évocateur, avec des tableaux toujours composés de l’alphabet poétique et de sculptures surréalistes, humoristiques, des bronzes peints à la couleur industrielle ; on sent l’influence du pop art et de Rauschenberg, Miro ayant fréquenté le milieu artistique new-yorkais à plusieurs reprises dès 1947 :

Joan Miro artiste

> au premier plan, une sculpture surréaliste : une Jeune fille qui s’évade dans ses rêves symbolisés par... un robinet ;
une vision décalée, drôlastique et truculente par ses couleurs méditerranéennes

 

 

 

à gauche :
Jeune-Fille-sévadant
1967, bronze peint, objets
Coll. particulière

> dans ce tableau très dépouillé, Le Vol d’Oiseau par Clair de Lune, ne laisse qu’une trace du passage du volatile sur fond d’un ciel turbulent avec une lune énorme, comme si l’artiste avait zoomé sur une de ses anciennes compositions, révélant alors le bruit de l’univers ;
une oeuvre magistrale témoignant d’une manière très dépouillée de son langage de signes

Vol-de-l’Oiseau-par-Clair-de-Lune, 1967
Coll.Nahmad
Joan Miro artiste

> ici, cette Femme Assise et Enfant ne sont pas représentés mais simplement évoqués, comme si de leur existence ne restent que des signes ;
une oeuvre poétique sur l’absence ou le souvenir ? peut-être une autre façon de suggérer le silence (voir ci-après)

 

 

 

Femme-Assise-et-Enfant
1967, bronze peint et objet
Coll-Maeght
Joan Miro artiste
  Joan Miro artiste

> c’est une femme, reconnaissable à son ventre maternel représenté par une carapace de tortue, un signe réservé aux sculptures pour lesquelles Miro recueille et implante des objets naturels représentatifs ;
elle semble surprise par la caresse de cet oiseau juché sur sa tête

 

 

 

La-Caresse-d’un-Oiseau
bronze peint, 1967
Coll-Maeght

 

 

vers l’ascèse

les oeuvres des vingt dernières années vont vers une simplification frisant l’abstraction, comme le sont les célèbres trois grands Bleus ; d’ailleurs Joan Miro a souvent évoqué le vide dans ses entretiens ;

Joan Miro artiste

> ainsi ce tableau datant de 1968 où (sur fond ronge du tumulte ambiant de l’époque ?) Miro demande le silence :

pour cela il fait danser les lettres du mot Silence, comme le font les signes de son vocabulaire poétique ; "avec sa composition faite de pleins et de vides, de notations, de ponctuations colorées, proche des poèmes de Mallarmé, Silence semble être une invitation à la méditation" [DP]

 

 

Silence, huile, 1968
Centre Pompidou

 

 

 

 

 

plus d’infos :

> l’exposition rétrospective Joan Miro au Grand Palais
> le site de la Fondation Joan Miro
> Miro, architecte et sculpteur à la Fondation Maeght

 

 



 

 

 

Le "Petit Mot" : 10 micro-newsletter/an, gratuites

 

annonces d'événements :


 

les impressionnistes en réalité virtuelle à Orsay

 

dans l’atelier du photographe Nadar, revivez la soirée d’inauguration de la première exposition impressionniste en 1874

26 mars-11 août au Musée d’Orsay : le teaser


 

L’affection de Joséphine Baker en vidéo

Les Atamanes analysent "L’affection de Joséphine Baker" de Patrice Nabor, dans une interview par la journaliste Claude Léger

en vidéo, découvrez ce tableau


 

c’est au tour de Urban Art Fair !
 

 

la foire internationale dédiée à l’art urbain

du 25 au 28 avril
au Carreau du Temple

 


 

art et design à acheter en direct

 

achetez
de particulier à particulier

art, design, décoration
sélection par leur qualité

 

(Almanart est annonceur, pas place de marché)


 

suivez nous  :

 

 

Plans et itinéraires du Grand Paris :
Où sont les quartiers d'art ?

 

nos recommandations en art et design :

 

 

 

 

Le "Petit Mot"
login (modal) Abonnez-vous, ici
entrez votre mail :

10 newsletter/an, gratuit

 

 

 

 

 

 

nos partenaires :

 

 

 

nos amis en art et design :