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l’éblouissement textile de Sheila Hicks à Pompidou

 

Ceci est une archive d’une exposition exceptionnelle

 
Note sur les visuels : si les droits liés à l’expo sont échus, ne restent que des imagettes de faible définition à titre de mémoire, sans agrandissement possible ; celles agrandissables ont obtenu un accord ou sont libres ou sont en "fair use" ; en cas d’erreur svp nous en faire part et, suite vérification, le visuel sera retiré ou mis en imagette-mémoire ; merci !
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toutes images de Sheila Hicks, courtoisie Centre Pompidou sauf mention / images : clic=zoom

 

l’éblouissement textile de Sheila Hicks,
à Pompidou jusqu’au 30/04/18


Sheila Hicks suit à l’Université de Yale l’enseignement de Josef Albers (ex-professeur au Bauhaus) sur les effets optiquesde la couleur et ses interactions avec le contexte et le spectateur : alors la couleur sera au centre de son travail. Dans la bibliothèque elle fait une découverte : le livre de Raoul d’Harcourt qui magnifie la richesse des couleurs péruviennes sur textiles ; c’est une révélation : le textile est la solution pour dissocier la couleur et son support ; ainsi en 1956 elle est la première a créer des oeuvres d’art textiles ; elle s’impose difficilement car à l’époque le textile est considéré comme un art mineur de décoration, mais cette fluidité entre beaux-arts, arts appliqués et architecture l’intéresse aussi.
Puis elle voyage en Amérique du sud et au Mexique pour étudier le tissage précolombien ; en 1960 elle vient en France à la rencontre du vieux monsieur qu’est devenu Raoul d’Harcourt... elle ne repartira pas !

 

"penser la couleur comme un matériau"

 

un éblouissement :
le rapprochement chromatique des oeuvres provoque un dialogue entre la structure technico-géométrique de la salle et la sensualité des oeuvres de Sheila Hicks

> entre sculpture et architecture la couleur de plusieurs oeuvres ruisselle du plafond (comme Cascade) ou coule comme une Rivière, inspirant le titre dynamique de l’exposition : Ligne de Vie

> Atterrissage est une des formes de couleurs
qui, du plafond, semble rebondir sur le sol

 

Sheila Hicks, Atterissage,
2014, 480×430×260 / clic=zoom
  Sheila Hicks artiste textile

 

Pourquoi Sheila Hicks a-t-elle choisi les textiles pour s’exprimer, elle qui se dit peintre et sculpteuse ?

Sheila Hicks artiste textile

 

car elle a été gênée par la séparation entre couleurs et supports ; elle voulait "entrer" dans la couleur : "la couleur devrait couler seule dans l’espace, librement" et donc pouvoir se dispenser de support ; le textiles le permet

> cette sculpture Palito con Bolas (Bâtonnets avec Boules) est une évocation d’instruments magiques ancestraux : les galets ronds seraient des "pierres d’écoute" confrontés à des "bâtons de paroles"

 

Sheila Hicks, Palitos-con-Bolas, 2015
clic=zoom

 

La liberté que permet le textile, par son adapation aussi bien à l’art qu’à la décoration, délivre l’artiste de toute convention et lui donne accès à toutes les formes et tous les thèmes :

Sheila Hicks artiste textile

La-Sentinelle-de-Safran,
2018 / clic= zoom

> la douceur de la Sentinelle de Safran où vous avez envie de vous vautrer voluptu-eusement (dommage ici c’est interdit !), est du domaine du design

> celle-ci, Pêcher dans la Rivière, pourrait être un tapis ; c’est une peinture figurative : elle évoque la pêche par ces vaguelettes où sont plantés des harpons

Sheila Hicks artiste textile

 Pêcher-dans-la-Riviere, 2013, 5x450x98 / clic= zoom

 

Sheila Hicks artiste textile

mur d’une centaine de Minimes
clic= zoom

> ces merveilleux petits tableaux muraux, incroyablement imaginatifs, sont le laboratoire de Sheila Hicks depuis l’origine, elle les appelle "mes investigations"

 
> celui-ci est en caout-
chouc : tous les matériaux
pouvant être tissés ou
cousus sont des "textiles"

Sheila Hicks artiste textile

 Minime-La-Clef, 1988, caoutchouc
clic= zoom

 

 

 

 

plus d’infos :

> l’exposition Sheila Hicks au Centre Pompidou
> le site de Sheila Hicks

 

 



 

 

 

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