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cette page couvre donc 3 expositions concomitantes : la rétrospective Sonia Delaunay au MAMVP, celle de Robert Delaunay au Centre Pompidou et celle au Cabinet Graphique avec les Palais des Chemins de Fer et de l’Air de l’architecte Félix Aublet pour l’Exposition Internationale de 1937 à Paris, car le couple d’artistes est intervenu magistralement. Ces trois expositions complémentaires replacent bien ces deux artistes qu’il est trop facile de confondre tant ils sont fusionnels ; c’est aussi une incursion dans le modernisme de l’entre deux guerres
Sonia : d’abord Sarah Stern, Sonia Sterk, Sonia Uhde puis enfin Sonia Delaunay… une jeunesse cahoteuse où déjà elle écrivait "quelle volupté quand on règne sur les couleurs" : une raison pour penser d’abord à elle en prononçant Delaunay, la deuxième raison est une longue carrière avec une production extrêmement diversifiée : tableaux, fresques, vêtements, accessoires, décors… qui font encore l’objet de tirages
Robert : d’une enfance bourgeoise qu’il conteste, Robert Delaunay conserve une fascination pour la modernité concrétisée par la tour Eiffel et l’électricité ; adolescent il commence à peindre dans un style figuratif néo-impressionniste très coloré, mais la rencontre avec Sonia en 1909 et leur ouverture sur la modernité changera sa vie.
Une vie commune qui va vite : Sonia et Robert s’installent en 1910 où ils reçoivent le gotha des artistes, poètes et écrivains. Dès 1912, Sonia et Robert Delaunay s’orientent ensemble vers l’abstraction, dans un style qui les éloigne des premiers abstraits de l’époque ; et le concept simultané vient aussi vite : en 1913
les tableaux abstraits de Sonia et Robert Delaunay se reconnaissent par des cercles de couleurs, fascinés qu’ils sont par le pouvoir de la lumière naturelle et électrique sur laquelle repose la théorie des contrastes simultanés des couleurs par Chevreul. Pour eux c’est le reflet du dynamisme de la vie moderne ; mais leurs significations diffèrent un peu entre eux :
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> Sonia est passionnée par la toute nouvelle lumière électrique dont elle tente de rendre les halots lumineux au travers de ses Prismes électriques ; elle est visuelle et poétique, un esprit libre ouvert sur toutes formes d’art et de collaboration : par exemple elle crée avec Blaise Cendrars La Prose du Transsibérien et de la Petite Jehanne de France (et aussi ici), typique oeuvre simultanée, où peinture et vers se déroulent de manière synchrone
Sonia Delaunay, Prismes eliptiques, 1914
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> Robert, plus technique est fasciné par les nouveautés, la vitesse, la lumière et entame ses Formes circulaires qui placent la couleur dans un sens giratoire inspiré par la forme en diagrammes ronds utilisée par Chevreul ; ceci dans le courant des Futuristes qui, d’ailleurs, hurlent au plagiat > interessé par l’architecture et ses matériaux, Robert Delaunay réalise quelques belles mosaïques, peu connues et montrées à Pompidou
Robert Delaunay, mosaïque, 1937 |
simultané : |
Sonia Delaunay conçoit aussi des costumes de théâtre pour Tristan Tzara, de ballets et de cinéma, ainsi que 3 fresques pour le Palais de l’Air ci-dessous
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l’architecte Félix Aublet réalise le Palais des Chemins de Fer et le Palais de l’Air (et aussi ici) pour l’Exposition Internationale de 1937 à Paris ;
l’Exposition Internationale de 1937 à Paris
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plus d’infos : |
> Sonia Delaunay, les couleurs de l’abstraction au MAMVP > Robert Delaunay, rythmes sans fin au Centre Pompidou |
c’est le seul en hiver, juste avant les fêtes des artistes contemporains au Réfectoire des Cordeliers, Paris 6e |
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