tapez un ou deux mots :

Christian Boltanski fait son temps

 

Ceci est une archive d’une exposition exceptionnelle

 
Note sur les visuels : si les droits liés à l’expo sont échus, ne restent que des imagettes de faible définition à titre de mémoire, sans agrandissement possible ; celles agrandissables ont obtenu un accord ou sont libres ou sont en "fair use" ; en cas d’erreur svp nous en faire part et, suite vérification, le visuel sera retiré ou mis en imagette-mémoire ; merci !
  > accueil d’Almanart > sommaire des archives

toutes images, courtoisie exposition Christian Boltanski au Centre Pompidou sauf mention / images : clic=zoom

 

Christian Boltanski prend son temps,
jusqu’au 14/03/20 au Centre Pompidou

 

Christian Boltanski nous emmène sur le chemin de la vie, de la violence à l’apaisement, dans un processus initiatique sous forme d’une oeuvre unique. "Depuis 1968 il aborde la dimension cyclique de la vie humaine dans l’Histoire et dans le temps, à travers les notions de perte et de mémoire" [DP], thèmes qui l’ont mené à des réflexions sur le destin ; une oeuvre profondément émotionnelle.
Pourquoi l’exposition est-elle titrée "faire son temps" ? il explique : "plus on travaille, plus on disparaît et plus on devient son œuvre... on fabrique son temps, on fait son temps de vie".

Comme son oeuvre est très connue, nous en présentons ici une partie moins courante.

 

Christian Boltanski retient la mémoire

 
dès l’entrée vous êtes brutalement confronté à un jeune homme en train littéralement de crever, crachant bruyamment du sang ; insupportable mais bonne mise en condition car la menace de la mort est ici omniprésente ; et ce qui en reste après : des fantômes et une tentative désespérée de l’artiste d’en retenir la mémoire. Il s’agit d’un montage fait avec son frère, et l’on comprend que pour Boltanski, dans chaque disparu il y a d’abord la vie.

  Christian Boltanski artiste  

 

Boltanski aurait-il pu être simplement peintre ?

> il a en 1974 réalisé une suite de 4 tableaux (des photos peintes au pastel) assez ironiques : cette Mort du Grand-Père représente de façon grotesque les rituels familiaux, partie d’un ensemble de 25 oeuvres appelées Saynètes Comiques ! qui l’eut cru ?

 

 

 

La Mort du grand-père
-1974, photo et pastel
clic=zoom

 

Les salles se suivent, sombres comme des chapelles, rythmées par des battements de coeur, le parcours et les visages veillés par les lumières pâles. L’oeuvre de Christian Boltanski étant souvent montrée, apparaît ici tout de même assez répétitive, impression accentuée par l’omniprésence de la mémoire des morts, même déclinée en sens de la vie, rites mortuaires, fragilité, présence fugitive... ;

voici un thème très classique de Boltanski :

> un empilement comme dans une chambre funéraire, avec les visages des morts et une petite lumière qui semble veiller sur eux ;
mais contrairement aux oeuvres similaires sur un génocide, ces Suisses -sujets de plusieurs oeuvres- sont des gens normaux, venant d’annonces des pages nécrologiques des Nouvelles du Valais ; ici Boltanski évoque la vanité (on souhaite que les Suisses n’en fassent pas tout un fromage...)

 
Réserve des Suisses Morts
1990 / clic=zoom
  Christian Boltanski artiste

 

Autre oeuvre qui s’écarte du commun : ces mannequins qui vous interpellent :

  Christian Boltanski artiste

> ces personnages qui rappellent l’Homme qui Marche de Giacometti, comportent un enregistreur qui se déclenche quand vous approchez et pose des questions sur la vie et son passage, ceci dans le décor connu des boîtes en fer blanc rouillées munies de photos ou étiquettes qui évoquent les restes des disparus

 

(personnellement elles nous évoquent surtout des boîtes à biscuits, sans doute ceux offerts pour la longue route !)

 

 

Prendre la parole, 2005
clic=zoom

 

 

extrait d’entretien avec Bernard Blistène :

"peut-être que je me situe à l’intérieur de la tradition d’un chaman ou d’un prêcheur qui invente des nouveaux mythes auxquels les gens vont plus ou moins croire et qu’ils vont retransformer après eux"

 

Christian Boltanski étend son oeuvre aux rituels de mémoire de tous pays ;

ainsi il a réalisé plus récemment des installations vidéos qui interprètent des Animitas (lieux de vénération religieuse ou mythologique) ;

> celle-ci comporte des petites clochettes accrochées à de longues tiges qui bougent et sonnent au rythme du vent, devant un parterre imitant la neige ; très poétique.

 

 

Animitas Blanc, 2017
vidéo de 13 heures
/ clic=zoom
  Christian Boltanski artiste

 

Toute l’exposition, baignée de battements de coeurs, vous plonge dans une ambiance de recueillement, éclairée au plafond sur tout le parcours, comme sur chaque installation, par des ampoules faibles jaunâtres qui symbolisent non pas l’espoir mais simplement l’apaisement, notion à laquelle Boltanski tient beaucoup comme conclusion de la mort.

 

 

 

 

plus d’infos :

> l’exposition au Centre Pompidou
> biographie de Christian Boltanski

 

 



 

 

 

Le "Petit Mot" : 10 micro-newsletter/an, gratuites

 

annonces d'événements :


 

les "émergents" sont aux Beaux-Arts :

 

 les vingt-quatre artistes diplômés 2025 avec Félicitations exposent

au Palais des Beaux-Arts
13 quai Malaquais
> 1er février

 


 

BD : une vente record chez Maghen

 

 

pourquoi cette pièce remarquable à tous points de vue a-t-elle eu un grand succès ?

(résultat d’une vente fin novembre)

 


 

« Voyez-vous ça ! » : ils se fiancent :

pendant les 5 ans de sa fermeture, Pompidou s’associe au MAC/VAL
le grand musée d’art contemporain au sud du Grand Paris (notre reportage)

1ère exposition : Arnaud Labelle-Rojoux

 


 

retour sur l’abstraction post-war à NYC

la galerie Nagas à New-York remet en avant le mouvement historique américain Expressionnisme Astrait (Abstract expressionism) 
avec l’artiste Amaranth Ehrenhalt

un retour attendu sur le marché, qui reviendra aussi en France


 

un ébénistier d’art Grand Prix des Accessoires

Amaury Darras est primé lauréat au célèbre Festival International de Mode et d’Accessoires de Hyères

du jamais vu ! ses parures sculptées en bois nommées Sculptures Portables sont des "fragments d’arbres plus vieux que moi qui portent en eux une mémoire que je cherche à révéler"

clic = zoom >>

jusqu’au 11 janvier à la
Villa Noailles à Hyères

 xxxx

 


 

décryptage : une Nature Morte montre la vie

 

loin des bling-blings des oeuvres trop souvent vues lors de la quinzaine Art Basel Paris,
cette nature morte n’est pas banale...
bien caché dans ce tableau d’apparence peu significative, un message symbolique sur l’instant figé vous laisse entrevoir ce qui va -ou peut- devenir ;
la peinture de Alex Berdal (1945–2010) est interprétée par Les Atamanes, historiennes de l’art, en cette exposition virtuelle


 

art et design à acheter en direct

 

achetez
de particulier à particulier

art, design, décoration
sélection par leur qualité

 

(Almanart est annonceur, pas place de marché)


 

suivez nous  :

 

 

Plans et itinéraires du Grand Paris :
Où sont les quartiers d'art ?

 

nos recommandations en art et design :

 

 

 

 

Le "Petit Mot"
login (modal) Abonnez-vous, ici
entrez votre mail :

10 newsletter/an, gratuit

 

 

 

 

 

 

nos partenaires :

 

 

 

nos amis en art et design :