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c’est La Discorde au Palais de Tokyo

 
Cette page est une archive d’une exposition exceptionnelle. Visuels : si les droits liés à l’expo sont échus, peuvent ne rester que des imagettes de faible définition à titre de mémoire ; en cas d’erreur svp nous en faire part. Images : courtoisie xxxxxxxxxxx
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toutes images exposition Discorde au Palais de Tokyo / clic = zoom

 

le bordel mythologique greco-romain envahit le Palais de Tokyo avec "Discorde, Fille de la Nuit" ! Fille de la Nuit car Eris* est fille de Nyx* et la Discorde est mère de charmants enfants nommés Désastre, Mensonge, Douleur, Oubli, Faim, Carnage.. [extrait de l’édito de Jean de Loisy]. Un prétexte érudit pour présenter l’avant-garde plastique décomplexée évoquant ces célestes thèmes.
* : Eris était la déesse grecque du chaos, de la discorde et fille de Zeus (dieu de la guerre, qu’elle accompagnait au combat) elle personnifiait les conflits ; Nyx était la déesse de la nuit, donc du commencement. Donc l’exposition parle de la naissance du chaos.

 

l’Ennemi de mon Ennemi...

un peu ésotérique, déconcertant, poignant ! pour illustrer ce noir thème, les artistes Neil Beloufa, Kader Attia et Jean-Jacques Lebel et quelques autres déclinent la domination des nations, les conflits, les révoltes face au mal, mais aussi les fraternités que la résistance engendre
 

on brouille les pistes

> Neil Beloufa met en scène l’interchangeabilité des stratégies et des discours sous la forme de présentoirs en carton-pâte déplacés par des robots comme dans une usine de fabrication d’événements, suscitant une relecture de leur signification et remettant les associations en nouvelles perspectives

 

Neil Beloufa,
2018, Discorde, in-situ
clic=zoom
  Neil Beloufa Palais de Tokyo

> ce dispositif scénographique représente de façon chaotique la manière dont s’écrit l’Histoire et se légitiment les pouvoirs d’aujourd’hui ; il puise dans la communication officielle, les mémoriaux, les musées de guerre, la propagande politique, l’actualité, la publicité ; il intègre des œuvres, des documents, des images, des artefacts, des reproductions et des objets...
muni de cette panoplie, l’artiste joue sur l’ambiguïté permanente entre le bien et le mal, les postures et les impostures

Neil Beloufa
2018, Discorde, in-situ
clic=zoom
  Neil Beloufa Palais de Tokyo

 

> ces Capsules Noires sont des sortes de refuges (ou cercueils ?) pour migrants, des machines connectées reliées entre elles par câbles ; elles cotoient une installation mobile qui représente la Domination du Monde

 

Neil Beloufa
2016, Capsule Noire
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  Neil Beloufa Palais de Tokyo

Driss Ouadahi

Driss Ouadahi, Fences Hole, 2011
clic= zoom

< les migrants sont passés ; cette peinture minutieuse de Driss Ouadahi est un extrait du grand tryptique exposé

 

 

> ce fauteuil de Gonçalo Mabunda est marqué par la
guerre au Mozambique, en
recyclant il en garde mémoire

JGonçalo Mabunda

Gonçalo Mabunda, Throne-of-an-African-King, 2004 / clic= zoom

 

la mémoire indélébile

Kader Attia et Jean-Jacques Lebel ont crée deux grandes installations :
 - la première est consacrée à la fabrication par les médias de l’Autre Absolu, présenté comme une entité à craindre, violente et belliqueuse : le Satan, le Sauvage, le Terroriste...
 - la seconde montre la persistance transhistorique de l’humiliation, du viol et de la torture en tant qu’armes de guerre ; ces témoignages sont réels...

Kader Attia Palais de Tokyo

 

< présentée par Kader Attia comme un lieu d’archives, cette salle rappelle les diverses colonisations comme le ferait un documentaire transculturel, "un laboratoire de recherche" où figurent des journaux de différentes époques qui stigmatisent les "autres" dont on ne connait pas la culture

 

Kader Attia
la salle des colonisations
in-situ 2018
clic=zoom

 

Jean-Jacques Lebel Palais de Tokyo

 

< issu de la collection de Jean-Jacques Lebel, ce jouet a été bricolé par un Poilu de la guerre 14/18 ;

"les objets quotidiens nous hantent et nous souhaitons laisser sublimer la lumière sombre qui émane de ceux que nous avons réunis" (Kader Attia)

 

Jean-Jacques Lebel
collection d’objets
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magnificence de la guerre

les armures des Daimyo à la fois protègent et expriment la magnificence des combats, deux aspects de la puissance omnipotente ; au Japon les Daimyo étaient de puissants princes-gouverneurs qui régnaient au Japon entre le Xlle et le XIXe siècle

> au Palais de Tokyo, ces armures sont placées dans une ambiance
déconcertante où le chemin lumineux vous oblige à contourner des obstacles
pour les approcher, pendant qu’un robot scrute le fond des océans
(on ne voit pas la relation...)

clic=zoom
  Daimyo Musée Guimet
 

plus d’infos :

> l’exposition au Palais de Tokyo

 

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