jusqu’au 13/05/18 | quartier de l’Alma | Palais de Tokyo | 12 € |
13 av Président Wilson |
les meilleures expos en cours |
La Discorde, Fille de la Nuit, envahit presque tout le Palais de Tokyo ! Fille de la Nuit car Eris -la discorde- est fille de Nyx -la nuit- selon Hésiode, poète grec antique ; la Discorde est mère de nombreux enfants qui ont pour noms Désastre, Mensonge, Douleur, Oubli, Faim, Carnage.. [extrait de l’édito de Jean de Loisy] : le ton est donnée dès l’entrée de cette immense exposition au Palais de Tokyo
un peu ésotérique, déconcertant, poignant ! mais accrochez-vous, cela vaut la peine : pour illustrer ce noir thème, les artistes Neil Beloufa, Kader Attia et Jean-Jacques Lebel et quelques autres invités déclinent la domination des nations, les conflits, les révoltes face au mal, mais aussi les fraternités que la résistance engendre
Driss Ouadahi, Fences Hole, 2011
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> cette peinture minutieuse de Driss Ouadahi (celui qui est exposé est un grand tryptique)
> ce fauteuil marqué par la guerre au Mozambique, de Gonçalo Mabunda |
Gonçalo Mabunda, Throne-of-an-African-King, 2004 / clic= zoom |
ils ont crée deux grandes installations, la première consacrée à la fabrication par les médias de l’Autre Absolu, présenté comme une entité à craindre, violente et belliqueuse : le Satan, le Sauvage, le Terroriste ; la seconde consacrée à la persistance transhistorique de l’humiliation, du viol et de la torture en tant qu’armes de guerre ; esprits trop sensibles abstenez-vous, mais ces témoignages sont réels...
> présentée par Kader Attia comme un lieu d’archives, cette salle rappelle les diverses colonisations comme le ferait un documentaire transculturel, "un laboratoire de recherche plutôt qu’une exposition" où figurent des journaux de différentes époques qui stigmatisent les "autres" dont on ne connait pas la culture
Kader Attia, la salle des colonisations
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> issu de la collection de Jean-Jacques Lebel, ce jouet a été bricolé par un Poilu de la guerre 14/18 "les objets quotidiens nous hantent et nous souhaitons laisser sublimer la lumière sombre qui émane de ceux que nous avons réunis" (Kader Attia)
Jean-Jacques Lebel collection d’objets
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en parallèle vous admirez ces armures des Daimyo qui à la fois les protègent au combat et expriment leur magnificence, deux aspects de la puissance omnipotente ; les Daimyo étaient de puissants princes-gouverneurs qui régnaient au Japon entre le Xlle et le XIXe siècle
plus d’infos : |
> l’exposition au Palais de Tokyo |
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à Drouot le dimanche 27 octobre : informations
cette "Femme surréaliste à l’oiseau" de Alain Virmaux est dans la tradition surréaliste influencée par l’art brut et l’art africain une belle pièce abordable |
cette aquarelle post-surréaliste de Janine Zimbler est typique ; une oeuvre délicate d’une artiste inspirée, dont une oeuvre a été achetée par le Centre Pompidou |
ce beau livre bien illustré pourtant abordable, est un sommet documentaire ! dans la même veine que l’exposition à Pompidou, il parcourt largement le surréalisme et dévoile des artistes qu’on aurait pas toujours cru "atteints" par le mouvement |
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le Réalisme fantastique est une expression plus récente du surréalisme
ce Chat Bleu de Raimondo Cardelli (1938-2008) exprime que le rêve serait aussi réel que le quotidien |
tableau en vente chez les Atamanes
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