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L’artiste néerlandais Karel Appel est un des fondateurs du groupe européen CoBrA, créé à Paris en 1948, composé notamment par Asger Jorn, Pierre Alechinsky, Corneille, Dotremont et Noiret, prônant un art spontané, expérimental, inspiré du primitivisme ; la rétrospective au MAMVP (Musée d’Art Moderne ville de Paris) montre que, bien qu’il se soit détaché tôt de Cobra, Karel Appel fut imprégné par ce style pendant les vingt premières années de sa carrière, et ensuite développe un esprit de fête burlesque |
pour la plupart d’entre nous, l’art de Karel Appel se caractérise par des personnages grimaçants hyper colorés semblant être dessinés par un enfant, entre art brut et graffitis… ; en effet, en présence de ce type de dessins maladroits, comment distinguer ceux d’un artiste ordinaire qui fera toujours les mêmes et ceux d’un Karel Appel débutant, qui va ensuite évoluer magistralement tout en restant fidèle à ses premières impulsions ? |
Pour comprendre Karel Appel il faut se mettre dans l’esprit de l’époque :
>
en fin des années 40, ce genre primitiviste érigé en art est totalement novateur et provoque un choc, seuls quelques artistes occidentaux marginaux s’expriment de cette manière (voir l’art brut, un monde artistique à part), dont Dubuffet
> en Europe c’était le triomphe de l’abstraction, les nouvelles figurations n’étaient pas encore nées -à part le surréalisme- et, aux USA, le pop n’avait pas encore renversé la table ; seuls deux mouvements d’esprit naïf commençaient : CoBrA, auquel précisément Karel Appel appartenait au début, et la Compagnie de l’Art Brut ;
Vite détaché de Cobra jugé trop politisé, Karel Appel développe sur 20 ans -jusqu’en fin 1970- un style gestuel d’une force libérée comparable à celle de Jackson Pollock aux USA à la même époque :
Puis les années 70 deviennent assagies : les couleurs sont moins fortes, les pigments ne sortent plus impétueusement des tubes mais sont brossées aux pinceaux plats, les sujets plus communs.
plus d’infos : |
> l’exposition au MAMVP |
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