street art véridique
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> le street art "dans les rues" existe toujours, comme le démontre le collectif parisien LeMouvement dont les sérigraphies sympas et toujours optimistes prolifèrent partout
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> menu du street art |
depuis 2015, confirmé en 2018, nous nous interrogeons :
l’art urbain va-il entrer en décomposition ? à force d’exploiter le filon, une bulle commerciale se prépare-t-elle ?
> il est clair désormais que le street se gentryfie, sort de la contestation, perd son aspect messager et du coup devient moins convaincant ; car les artistes ont bien compris la mode et certains font à tour de pinceaux du street de salon (de living-room), pour chercher le succès commercial Zenoy, vrai street artist, a trouvé un bon truc c’est bien fait, Zenoy, acry et évidage, 2017
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Ce qui coince est que l’appellation "Street" commence à servir un peu à tout ; pour profiter du mouvement on parle non plus de Street Art mais d’Art Urbain, ce qui permet de tout faire passer ; c’est du marketing rajeunisseur car le Street a vieillit. Cela pose trois problèmes :
- pour l’amateur la confusion s’installe
- le prix de la salade niçoise approche celui du caviar…
- trop de prolifération
Actuellement nombre de suiveurs, copieurs, bafouilleurs s’engouffrent dans le filon du street et se voient catapultés à des 2000, 4000€ la toile… que vont-ils devenir une fois leur galerie fermée ou réorientée, avec leur sur-cote de 100 à 300% ?
Vous, amateurs, collectionneurs, risquez d’être floués : est-ce normal que certains "graffitistes" de second rang atteignent le même prix qu’un artiste des Nouveaux Réalistes qui figure dans les musées ?
qu’importe que le genre Street soit dans la rue ou en galerie, ce qui compte est la qualité, la créativité de l’artiste ; pour nous il est véridique, authentique, sincère s’il parle de la rue, de la vie dans la rue, des espaces de la vie urbaine.
Dans ce domaine il y a encore des découvertes à faire si vous avez l’oeil, la curiosité et l’esprit sélectif ; deux exemples :
> Katre est maintenant connu ; il est exposé en galeries, reçoit des commandes, bien qu’il opère toujours dans les rues ; son terrain de jeu sont les friches, espaces désaffectés ou en démolission auxquels il "met le feu" ; son expression atteint un sommet avec ses installations dans les lieux mêmes, où des pans de photos s’enchevêtrent et des flammes s’échappent (voir ici)
Katre, |
> Nunc-Gallery a présentéLogan Hicks à Urban Art Fair Pairs 2017, un artiste américain très connu là-bas mais pas encore ici, qui après avoir hésité entre plusieurs genres, est passé des rues au studio pour créer de splendides pochoirs multicouches (de 8 à… 40 !) ; il photographie des lieux, les imprime et en fait de grands pochoirs ; des vues souvent vides d’humains mais qui restent très présents par l’ambiance nostalgique des oeuvres > Nunc-Gallery le propose à des prix corrects compte-tenu Logan Hicks, pochoir multicouhes, 2016
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avis au collectionneur : Nunc-Gallery et Critères Editions n’en font qu’un ; cet éditeur est notamment connu par sa série quasi-encyclopédique sur les artistes du street art, des mini-livres à 10€ pièce.
c’est le seul en hiver, juste avant les fêtes des artistes contemporains au Réfectoire des Cordeliers, Paris 6e |
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