histoire de l’art abstrait

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la naissance de l’art abstrait

l’abstraction est une aventure européenne (surtout en France et Belgique), concurrent du Futurisme (en Italie) et du Rayonnisme (en Russie) ; la véritable genèse de l’art abstrait se situe en Russie à l’aube du 20è siècle, où les peintres fréquentaient les mouvements libératoires de Paris et Berlin.

Cette exploration tous azimuts de l’abstraction a donné lieu à des combats de chefs et la fondation de partis, presque chacun le sien ! abstraction lyrique, abstraction géométrique ou suprématisme, le Stijl, et quelques autres ; une véritable compétition intellectuelle !

cette page est en partenariat avec Les Atamanes ; dans notre synergie de compétences, cette page présente le sujet et Les Atamanes l’approfondissent et répondent à vos interrogations

le 2ème Salon Réalités Nouvelles, dédié à l’art abstrait,
s’est tenu au Palais des Beaux-Arts de Lille en 1947 ;
en réalité le 1er s’est tenu en 1939 mais la guerre l’a fait oublier

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quelqu’un a-t-il inventé l’art abstrait ?

personne ! l’abstraction résulte d’une mutation globale de la peinture qui fait évoluer la manière de peindre et utilise les découvertes sur la puissance de la couleur. Le début du 20è siècle est extrêmement fécond, les artistes de tous pays étant en contact et en confrontation les uns avec les autres, notamment à Paris.

Mais l’histoire ne retient que quelques fondateurs ; Jean-Louis Ferrié [l’Aventure de l’art au XXè siècle, 1988, Ed. Chene-Hachette] et d’autres historiens ont restreint la paternité de l’abstraction à : Vassily Kandinsky, Kasimir Malevitch et Piet Mondrian, auquels il faut ajouter : Franticek Kupka, Paul Klee, Sonia Delaunay,etc pour les tous premiers

> Malevitch poussera au plus extrême le dogme abstrait, par ce carré blanc sur fond blanc et ce carré noir présenté ici en haut de biais, comme une icône russe (Exposition-0-10 organisée par Kasimir Malevitch à la galerie d’art Dobychina à Saint-Pétersbourg en 1915)

(coustoisie galerie Tretiakov, Moscou)
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en savoir plus

> cette fabuleuse histoire de l’art, ses rebondissements spectaculaires et ce combat des chefs vous sont expliqués de manière illustrée par Les Atamanes (historiennes de l’art et de la culture)

du surréalisme à l’abstraction

le Surréalisme aurait-il favorisé une renaissance de l’abstraction, dans les années 30 ? c’est la thèse qu’avance la galeriste Diane de Polignac, assise sur une exposition en avril 2022 de quatre artistes qui se sont connus et ont exposé ensemble : Serge Charchoune (1888-1975), Henri Goetz (1909-1989), Marie Raymond (1908-1989) et Gérard Schneider (1896-1986, un des pères de l’Abstraction Lyrique européenne) :

> ils "vont comprendre la libération des arts que le surréalisme permet pour devenir des peintres abstraits", ceci à partir des stratégies connues du surréalisme : l’inconscient, l’automatisme, le spontané

< par exemple l’américain Henri Goetz, "très proche de Hans Hartung et de Gérard Schneider, bascule ainsi vers une peinture non figurative avec un aspect surréaliste" (on est un peu entre les deux), ce que traduit bien cette huile ; il affirmait "je me sentais plus près des artistes abstraits" [dossier de la Galerie de Polignac]

Henri Goetz ST 1946
huile sur panneau 44x54
(courtoisie Gal. de Polignac) ... clic=zoom

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pour Paris Noir à Pompidou, Les Atamanes expliquent...

... l’histoire de la représentation des peaux noires dans la peinture occidentale, témoin des relations complexes entre l’Europe et l’Afrique dans le domaine de l’art

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