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Cette rétrospective consacrée à Vera Molnar révèle soixante-dix années de travail d’une maître de l’abstraction géométrique, appelée aussi "art construit" et "art concret". "Abstraite, concrète, autant qu’espiègle, elle porte un regard amusé sur un monde créé à la fois par l’homme et la nature : la géométrie" (Sylvain Amic, Directeur des musées de Rouen, catalogue). Le Centre d’art contemporain de St-Pierre-de-Varengeville présente les oeuves sur papier, dessins à la main voire sur ordinateur, et de surprenants papiers déchirés et recollés ; le Musée des Beaux Arts de Rouen concentre les peintures sur toile.)
> influencée par le constructivisme, ainsi que par Herbin par exemple, de préoccupations proches de son ami François Morellet, Vera Molnar développe dès 1946 une démarche de géométrisation systématique minimaliste, par un vocabulaire formel rigoureux. Ses premières oeuvres témoignent de ces influences
> dans les années 60, Vera Molnar co-fonde la GRAV avec François Morellet ; son style est devenu plus autonome, varié mais toujours intellectuel et pur comme le montre cet extrait d’une suite d’harmonie très musicale : Trapèzes penchés à droite n°1, 1987-1988, Collage de Tape stripes on papeboard |
> dans les années 80, ses peintures sur toile surtout, expriment un vocabulaire concentré sur les motifs rectangulaires, dont les structures sont remarquablement équilibrées, mais dérangées par l’introduction d’accidents, irruption de l’irrationnel dans ces beaux alignements
> elle semble encore plus audacieuse pour les oeuvres sur papier, comme si celles-ci étaient considérées comme expérimentales ; mais elles n’atteignent pas l’équilibre de ses toiles, sauf cette sérigraphie parfaite <<
Sans-titre Ea (rouge), 1991, Sérigraphie |
> Vera Molnar ne bénéficie pas assez de la reconnaissance du marché : curieusement absente à l’Espace d’Art Concret de Mouans-Sartoux, bien que Serge Lemoine l’ait exposée au Musée de Grenoble en 1989 ; c’est le Stiftung für Konkrete Kunst und Design à Ingolstadt, Allemagne, qui la conserve le mieux. Elle était présente à Pompidou grâce à l’exposition (contestable dans l’esprit) sur les femmes artistes, et elle est soutenue surtout par la galerie Oniris à Rennes. Cette belle et complète rétrospective vient corriger cette anomalie, celle d’artistes français mal reconnus chez eux...
> ce dyptique récent est un aboutissement de dizaines d’années de recherches : un équilibre heureux qui, par sa couleur sereine, invite à la méditation ; son titre Coupé en six, reste un mystère sur sa démarche technique >> Coupé en six, Diptyque, 2009, Acrylique sur toile |
plus d’infos : |
> le site de l’artiste > sa présence au Centre Pompidou >la chronique du Chapeau Noir |
c’est le seul en hiver, juste avant les fêtes des artistes contemporains au Réfectoire des Cordeliers, Paris 6e |
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