Note sur les visuels : si les droits liés à l’expo sont échus, ne restent que des imagettes de faible définition à titre de mémoire, sans agrandissement possible ; celles agrandissables ont obtenu un accord ou sont libres ; en cas d’erreur svp nous en faire part et, suite vérification, le visuel sera retiré ou mis en imagette-mémoire ; merci ! |
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Martial Raysse voit une ascension fulgurante dans les années 60, suivie d’un long retournement, demeuré incompris ; voyons un peu :
> 1960 : le "club" de Nice -à savoir les Nouveaux Réalistes- fait fureur et le jeune Martial y adhère, évidemment ; seule particularité, il fuit les ustensiles usagés dans ses installations parce que "je suis docteur ès matières et que l’art actuel spécule sur l’instinct de conservation, l’attendrissement au pourrissement cellulaire ; seul le neuf est aseptisé" ! l’humour à la Martial Raysse
> vers 1964 : retournement ! l’artiste quitte brutalement l’illusionnisme pop pour revenir à la peinture, d’abord genre bad painting qui "pourrait être faite par mon fils de 4 ans" ; il est encore à Los Angeles où le mauvais goût n’effraie pas mais vers 1968 il revient en France et s’isole ; de 1970 à 1973 il fréquente même des communautés spirituelles et dessine sous psychotrope
> optimiste, Martial Raysse s’explique pourtant : "mon but est simple, c’est une quête du bonheur" ; en fait Martial Raysse parait évoluer brutalement mais en son esprit, il est dans la continuité ; il veut dépasser le pop art, renouveler son travail et expérimenter sans cesse de nouveaux médiums
> dès 1990, plus de doute : voilà un Martial qu’on reconnaît ! dans un style proche mais narratif plutôt que pop, avec les mêmes couleurs, il met en scène l’humanité d’aujourd’hui par de grandes compositions qu’il crée durant plusieurs années ; il veut enchanter le monde par la peinture.
Cette fresque de 9 mètres de long est typique (clic=zoom sur tout le panneau) ; elle est plus complexe qu’il n’y parait : voyez ce changement de tonalité au milieu, où juste une seule étourdie danse encore ; quel est ce mélange de populations ? en lecture de gauche à droite : après le beau temps, la pluie, or Martial Raysse veut exprimer le bonheur, dit-il... douterait-il à son tour ?
On re-danse sur la plage, la boucle est bouclée !
plus d’infos : |
> l’exposition au Centre Pompidou > le site de Martial Raysse |
cette aquarelle post-surréaliste de Janine Zimbler est typique ; une oeuvre délicate d’une artiste inspirée, dont une oeuvre a été achetée par le Centre Pompidou |
cette "Femme surréaliste à l’oiseau" de Alain Virmaux est dans la tradition surréaliste influencée par l’art brut et l’art africain une belle pièce abordable |
pour votre agenda : et les expos sont ici |
ce beau livre bien illustré pourtant abordable, est un sommet documentaire ! dans la même veine que l’exposition à Pompidou, il parcourt largement le surréalisme et dévoile des artistes qu’on aurait pas toujours cru "atteints" par le mouvement |
le Réalisme fantastique est une expression plus récente du surréalisme
ce Chat Bleu de Raimondo Cardelli (1938-2008) exprime que le rêve serait aussi réel que le quotidien |
tableau en vente chez les Atamanes
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