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![]() Amaranth Ehrenhalt en 2005 > galerie Shapolsky à New-York : collections et oeuvres > bio et expositions > détails sur Wikipedia en anglais |
> Amaranth Ehrenhalt est une artiste américaine longtemps établie à Paris, de 1960 à 2008 où elle retourne à New-Kork ; élève de la Pennsylvania Academy of the Fine Arts et de la Barnes Foundation, elle coure le monde au contact des stars montantes comme Sam Francis, Joan Mitchell, Franz Kline, Willem de Kooning ; mais alors qu’ils restent aux USA elle se fixe à Paris, où elle rencontre d’autres stars plus âgées comme Sonia Delaunay qui lui déclare "je souhaite à Amaranth, qui en a les capacités, de réaliser une œuvre complète" > ensuite Amaranth Ehrenhalt n’aura pas la même notoriété que ces stars de la peinture américaine (et qui sont aussi des hommes), car elle a commis cette erreur fondamentale : aimer la France et venir y résider au moment même où le courant abstrait décollait au USA pour devenir célèbre, alors que la France au contraire sortait de l’Abstraction Lyrique : elle n’a pas été au bon endroit au bon moment ; à cela s’ajoute son incompréhension des pratiques commerciales en Europe qui l’a opposée aux galeries > ainsi elle figure surtout dans des collections américaines comme Philip Morris, Downey Museum of Art (CA), Hirshhorn Museum (Washington)... plusieurs médias américains lui ont consacré des articles, pour les plus récents : The Huffington Post en 2015, the White Hot Magazine of Art en 2018, le New York Times en 2021 > mais son art magnifique reviendra sur scène car désormais on recherche des artistes de haut niveau de son époque, comme Loïs Frederick ou Shirley Jaffe qui sont également des "américaines à Paris quand il ne fallait pas" ; |
représentante de la prestigieuse abstraction lyrique américaine des années 60, Amaranth Ehrenhalt y a développé un style fort, à la fois exubérant et délicat. Une œuvre superbe : "les tableaux d’Amaranth sont de ceux avec lesquels on peut nouer une relation intime" (Béatrice Comte, Figaro Magazine, 1998)
> dans les années 80, son style a trouvé son caractère, alliant rigueur et délié, et surtout exprimant un dynamisme, une inaltérable joie de vivre
Courtesy, huile, 1989 |
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1990-91 : des années d’or à la Ville de Bagneux (Grand Paris) : > une grande rétrospective
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> les années 90 ont révélé une haute maîtrise des structures et une extraordinaire union des couleurs |
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<< Anne, huile, 1989Escanaba, huile, 1996 >> |
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les vingt dernières années sont parsemés d’expérimentations, ponctuée d’inventions lumineuses, tout en maintenant à l’ensemble du travail une évidente cohérence, permettant malgré ces recherches à son style d’être aisément identifiable
> à partir du début des années 2000 Amaranth s’approprie certains paradigmes de la société actuelle :
...comme l’écoulement du temps :
Eleven O’clock, acrylique sur bois, 2001 |
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...ou comme l’ordre opposé au désordre :
aquarelle, collage, gouache, acrylique, 2001 |
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... ou des sculptures opposant la pureté originelle du marbre aux trépidations colorées contemporaines
Black Bear, marbre, granit |
> en 2001 et 2002 elle a surpris en proposant une série d’œuvres qui trace un lien subtil entre le courant fondateur américain de l’abstraction lyrique et le courant européen de l’abstraction géométrique, qui use du fenêtrage et de la superposition :
"L’espace, je le compartimente : j’ai pris conscience que telle était la vie..." |
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vers 2005Neige |
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> en 2003, cette somptueuse grande suite "Les 4 Saisons" a reçu le prix Camille Pissaro en 2004 à Paris : "les bandes verticales nerveusement tremblées pour créer l’illusion du mouvement, fondent des mondes mouvants" (Béatrice Comte, Figaro Magazine, 23/05/05) : |
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Hiver |
Printemps |
Eté |
Automne |
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Expositions en 2005 :
< Eragny, France
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Le Génie de la Bastille co-organise un atelier d’informations et d’échanges en ligne, gratuit |
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Le Musée en Herbe leur propose des balades artistiques dans Paris, avec ses accompagnatrices dès 6 ans |
les lieux d’art sont fermés... sauf les rues : levez les yeux, guettez les recoins : l’art est là !
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le Chat beauté est sur les Champs-Elysées, bien sûr celui de Geluck, qui l’a sculpté en énaurme volume |
on vous met à la porte ? en tous cas, pas de celle-ci, située sur la voie publique pour Les Atamane, les portes et les fenêtres sont un terrain de jeu pour les artistes |
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Les Echos du 22 mars avertissent de la prolifération de faux en vente sur internet qu’est-ce vraiment qu’un "faux" ?
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>> l’Odalisque par Martial Raysse : |
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