mais, mais... où va-t-on ?

accueil fin octobre 2025

l’ex- folle quinzaine artistique parisienne pose la question : où va donc l’art contemporain ?
> aff-li-geant de voir dans le marché intermédiaire des tableaux peu innovants, peinturlurés, dépourvus de tout message, d’une banalité consternante proposés entre 10’000 et 50’000 euros... ces oeuvres sans intérêt ni valeur future, trouvent cependant des acquéreurs au goût immature manquant peut-être d’information culturelle

effigie de Kermit la grenouille du Muppet Show, série TV télévisée des 70’s, de "l’artiste" vénézuélo-américain Alex Da Corte

> ce marché dénué de scrupules ne sert qu’à faire du fric, anesthésiant le jugement de néophytes par des concepts pseudo artistiques ; ces gens à bonne capacité d’achat sont nus face à des marchands ou à la merci de foires généralistes de moyenne catégorie dépourvues de comités de sélection de qualité
> pourtant ces acheteurs ont en France de larges possibilités de s’informer, de se former à l’art (qu’ils lisent Almanart !)

< le pire du foutage de gueule a paradé place Vendôme, ce qui en dit long sur le niveau culturel de la Mairie de Paris, participant ainsi à l’affaissement de la France...

> le monde des grands collectionneurs avisés et conseillés se situe au dessus de cette catégorie moyenne, mais ils jouent inconsciemment un rôle vicieusement diffus lorsqu’ils sont relayés par des médias plus assoiffés de sensationnel que d’art
> peut-être qu’une meilleure alternative viendrait de foires plus spécialisées et artistiquement pertinentes, citons par exemple, Asia Now, Also Known As Africa, Ceramic Art Fair... bien que leurs propostions deviennent parfois chères