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le tryptique christique de John Salter

 

John Salter est un peintre authentique, mis en avant au Salon de Montrouge 2011 dédié à la découverte de jeunes artistes ; John Salter n’est pas un "jeune émergent" puisqu’il a dû poser ses pinceaux pendant 30 ans, mais son talent est intact et le labyrinthe de sa vie rend ses oeuvres très particulières ; il est un peintre engagé sur la société, à un âge où il peut légitimement émettre un avis caustique : "je vous parle par les yeux et ce que je vous dis n’est pas nécessairement joli à voir"
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l’artiste : John Salter (1935)

 

John Salter artiste

John Salter vers 2015

 

> plus d’info sur John Salter

Né dans la banlieue de Londres John se révèle un cancre total et désespère à la fois les Jésuites et ses parents qui ne savent qu’en faire. Passionné de dessin, il les convainc de l’inscrire aux Beaux Arts de Walthamstown. Enfin libre !

Peintre il enseigne le dessin, mais cet amoureux de la nature ne trouve pas sa place dans le monde de l’art des années 50 : "partout autour de moi l’abstrait cherchait à le devenir plus, jusqu’au néant, et le pop art se trouvait dans le conceptualisme, autre néant ! je me retrouvais seul avec la nature". Las, il ne peut vivre que de peinture et en 1971 il reprend des études de sociologue de l’éducation (humour anglais ?) ; fuite les années Thatcher, installation en France en 1981, reprise des études (d’histoire), enseignement...

En retraite en 2000, John Salter se reconsacre à la peinture, avec l’enthousiasme de ses débuts : sa vocation est intacte, sa pensée profonde n’a pas changé, c’est le monde de l’art qui a changé puisque la peinture s’affiche de nouveau comme valeur sûre.

 

 

 

l’oeuvre : un tryptique christique

 
cet ensemble magnifique vous frappe par la tonalité picturale et le propos symbolique ; un vrai retour à ce type de peinture qui fut à son apogée en fin du 19ème, qui implique une technique éprouvée, et que fort heureusement les peintres actuels pratiquent de nouveau :

John Salter
John Salter, tryptique, huile, 2010 / clic=zoom

 

> le premier panneau titré "Paradis la nuit", montre un serial-Cupidon qui flèche tout ce qui bouge !

Etonnant, car ses victimes ont une allure quelque peu christique : de ces nus émane peu d’érotisme, plutôt de la bonté, de l’apaisement ; mais pourquoi au sein de la nuit, par pudeur ou plutôt ce paradis serait-il caché ? ou alors, est-ce un rêve ?

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  John Salter

 

> par le petit panneau central nommé paradoxalement "Les Limbes, les crépuscules", le beau rêve va prendre (et reprendre) fin...

Rappelons que les limbes sont -dans l’Ancien Testament- le lieu où les Justes attendaient la descente du Christ rédempteur. Or ici, c’est plutôt le crépuscule du paradis et l’aube de l’enfer, où les représentants du Christ -les apôtres ?- descendent sur terre (Cupidon, lui, tente la fuite) : bienvenue...

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  John Salter

 

> ...bienvenue car sur terre, c’est l’Enfer des guerres !

Le troisième panneau "Enfer le jour" est sans équivoque : une foule d’innocents mutilés, où peut-être se dissimulent aussi les apôtres ; même Cupidon, ange de l’amour déchu, est attrapé et finira au trou comme les autres victimes ; tous ne peuvent qu’espérer être sauvés par la nuit...

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  John Salter

Tout ceci émane d’un artiste charmant, au sourire malicieux : est-ce une farce grimaçante ?

 

> plus d’info sur l’art de John Salter ; et ne manquez pas sa biographie qui donne une certaine vue de l’histoire contemporaine de l’art, teintée d’humour so british  ; John Salter est représenté par a Galerie La Rage à Lyon

 

 

 

 



 

 

 

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