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Cindy Sherman se shoote à la Fondation Vuitton

 

Ceci est une archive d’une exposition exceptionnelle

 
Note sur les visuels : si les droits liés à l’expo sont échus, ne restent que des imagettes de faible définition à titre de mémoire, sans agrandissement possible ; celles agrandissables ont obtenu un accord ou sont libres ou sont en "fair use" ; en cas d’erreur svp nous en faire part et, suite vérification, le visuel sera retiré ou mis en imagette-mémoire ; merci !
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toutes images : exposition rétrospective artiste photographe Cindy Sherman, Fondation Louis Vuitton (courtoisie) / clic = zoom

 

Cindy Sherman par elle-même

une femme aux mille visages, y compris masculin... elle est une, elle est multiple. Dans sa rétrospective, Cindy Sherman démontre qu’elle n’est pas seulement une photographe exceptionnelle mais surtout une plasticienne engagée ; elle se met véritablement "dans la peau" du personnage qu’elle incarne en étudiant son environnement et sa position dans les moindres détails : l’effet magnifique est troublant

 


 

Cindy Sherman artiste

ST584, 2018, impression par sublimation
thermique / clic=zoom

<< ce selfie familial résume bien la ligne artistique de Cindy Sherman ; ces quatre femmes se ressemblent un peu malgré les différences d’âge... mais il ne s’agit que d’une seule : Cindy, grimée, maquillée, méconnaissable ; dans toute sa carrière, elle se met en scène et évoque divers personnages féminins ; ce qui est "central dans son œuvre, est l’inventaire imagé des archétypes de la féminité tels qu’ils ont été assumés par les femmes comme autant de rôles joués et surjoués à partir du regard masculin" [Suzanne Pagé]

 

 

une ligne artistique continue

"très jeune Cindy Sherman aimait se déguiser, mais ce qui n’était qu’un jeu est devenu un geste artistique" [DP] ; ce que montre cet album d’enfance où elle inscrit sous toutes les images la représentant : "c’est moi", affirmation narcissique qui se prolonge par une quête d’identité, dans un jeu sur sa physionomie et ses grimaces qui la transforment en plusieurs personnages ; déjà...

 

 A-Cindy-Book v1970
26 photos collées sur 12 pages
clic=zoom
  Cindy Sherman artiste

en 1975 Cindy Sherman imagine des fictions en multipliant des personnages
découpés et collés pour créer des narrations tragi-comiques, sorte de suites comme une BD ; elle manifeste ici son intérêt pour le cinéma vu du côté du plateau :

  Cindy Sherman artiste

ces éléments (cinéma, décors, humour, dérision) seront présents dans toute son oeuvre à venir

 

A-Play-of-Selves, 1975
épreuves gélatino-argentiques
clic=zoom

 

Ainsi "Cindy Sherman développe depuis la fin des années 1970 une œuvre faite de portraits photographiques dont elle est toujours le sujet, bien qu’il ne s’agisse jamais d’autoportraits ; paradoxalement, c’est en disparaissant derrière ses maquillages, costumes et travestissements qu’elle devient une icône, bousculant la notion de portrait et la frontière entre réalité de fiction" [DP]
 

 

qui est-elle ?

>> est-ce la "vraie" Cindy Sherman, dans cette image typique des années pop où filles et garçons se confondent parfois autour d’un joint ?

On a l’impression que l’artiste ne retient que l’esthétique d’un sujet qui sombre dans le fond noir du tableau ; Cindy Sherman est extrêmement attentive à la composition, aux couleurs, aux cadrages... rien n’est laissé au hasard : elle n’est pas seulement une photographe qui interprète des thèmes souvent engagés mais une véritable plasticienne

 

ST113 1982
Épreuve couleur chromogène
clic=zoom
  Cindy Sherman artiste

dix ans après une commande d’un magasin fashion new-yorkais, Cindy Sherman revient sur ces mêmes mannequins et vêtements, pour fabriquer des êtres décatis et désillusionnés ;

>> ainsi cette mariée présentée dans une pose impudique et une tenue qui ne lui va plus, qui alors ressemble plus à une vieille pute malgré le lys (ou l’arum ?) qu’elle tient encore, symbole de pureté, amour et fertilité (l’autre est symbole de désir sexuel) ; naufrage du mariage ?
dans son oeuvre Cindy Sherman apparaît obsédée par les dégats du temps qui passe

 

ST276 1993
Épreuve couleur chromogène
clic=zoom
  Cindy Sherman artiste

 

Après une visite en Italie, en 1989, Cindy Sherman revisite la peinture occidentale classique :

  Cindy Sherman artiste

la peinture occidentale classique est revue à travers ses Maîtres, sur un mode artificiel et caricatural, elle-même affublée de costumes qu’elle a confectionnés avec des vêtements achetés aux puces, des prothèses, perruques et autres accessoires ;

<< ici elle incarne La Fornarina de Raphaël :
l’attitude est remarquablement imitée mais avec quelques années supplémentaires et une coiffure plutôt négligée : tout l’inverse de l’expression du désir original...
( mais elle n’est pas la seule à détourner les tableaux célèbres)

 

ST205 1989
Épreuve couleur chromogène
clic=zoom

 

 
Dans ses oeuves les plus récentes (dès 2019) Cindy Sherman effectue un remarquable changement de genre : un passage du féminin au masculin qui ouvre de nouvelles possibilités de métamorphose, matérialisées par des silhouettes à la masculinité androgyne qui apparaissent dans des paysages troubles car retravaillés numériquement. Cette exposition permet de découvrir ces oeuvres absolument fascinantes, c’est un de ses éléments forts.

 
Actuellement l’artiste est très active sur Instagram ; après s’être photographiée au naturel avec son téléphone portable, façon selfie, elle entame sa métamorphose numérique.

 

 

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plus d’infos :

> l’exposition à la Fondation Louis Vuitton
> Cindy Sherman sur Instagram

 

 



 

 

 

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