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street art, graffitisme : 2008-2012 l’apogée !

 

voici le meilleur de l’art des rues !

le street art, notamment celui du graffitisme, a évolué très vite ; son apogée se situe entre 2008 et 2012, ensuite il est passé dans une presque banalité, les meilleurs étant plus en galeries que dans les rues...
Coup d’oeil dans le rétro sur cette période de force du street art et du graffitisme, peu affectés par la crise :
 

street art Kouka

un guerrier de Kouka veille,
en 2011 à l’impasse Thiéré,
sur Lazy Dog, une boutique arty

 

 

> accueil d’Almanart

> menu du street art


 

coup d’oeil sur 2012 et 2011 :

 
au fil des rues, un plaisir toujours renouvellé ; mais aussi le regret de constater que, désormais, le respect des artistes par les tagueurs semble s’évanouir... jalousie ? en tous cas cela démontre bien que les tagueurs sont petits cons vandales, pas des artistes... les deux mondes commencent se séparer

  street art
villain petit bonhomme !
(impasse St-Claude à Paris)
street art alias street art oak
sculpture miniature
de Oak 75
discrètement derrière une grille, un enfants de Alias en profite semble-t-il pour faire
ses besoins, rue Vieille du Temple à Paris. Cet artiste allemand s’est spécialisé dans les
images montrant des enfants dans la ville, avec humour et amour. Une sérigraphie discrète
qui n’a pas dénaturé le site, vite retirée par l’imbécile administration dénuée d’humour...

 

 

  street art Yarps  
le graffiti, ça commence à être trop beaubeau (sic) pour être honnête : sec rappel au désordre de Yarps, rue Denoyez à Paris !
Cet artiste français créer souvent de fausses affichettes assez humoristiques
 
Vermibus est un artiste des rues allemand qui, entre autres, transforme les affiches dans les rues ou les images d’un magazine par des dissolvants
Ofelia, 2012, a été exposée à la Galerie LaFriche en juillet
 

street art Vermibus

  street art Alex  
de Alex,cette fresque au Festival de Casablanca 2012

 

irrésistible coup de coeur pour ce collage de Nike Walker, bd Baumarchais à Paris
le coeur (joli coup de patte !) est probablement aussi de lui

 

 

 

street art Nike Walker

  street art Mally Touch  
impasse St-Claude à Paris en 2011, cette petite curiosité est apparue, signature toutefois peu lisible, peut-être "Mally Touch" : qui est-ce ?
 
Evan Roth, américain vivant à Paris, est passionné par la calligraphie des tags (évidemment ceux qui on un intérêt artistique, ce qui est rare)

street art Evan Roth

Space Invader, le retour

> juin 2011 : Space Invader revient à la Une à Paris, après 6 ans d’essaimage dans le monde des Blinskys (petits panneaux de petits bonhommes alien apposés dans les rues, qui veillent sur nous au coin des rues ! Un grand show à La Générale à l’occasion de la pose du millième Blinsky et conjointement une exposition à la Galerie Franck Le Feuvre à Matignon.

Depuis son expo solo chez Particia Dorfmann en 2005, Invader a collecté un beau palmarès d’expos (Tokyo, Rome, Londres, New York, Cologne) et son style s’est considérablement enrichi avec la série Rubik Cubismes, de grands tableaux pixellisant des pipoles ou des oeuvres célèbres avec des éléments de son ingrédient de base : les Rubik Cubes (dont il a des dizaines de milliers en stock) ; le voici donc qui est, à son tour, passé des murs aux cimaises, mais sans abandonner les premiers

street art Invader

Invader, Rubik Jacquet, 2007, 132x150x60
une reprise du Déjeuner sur l’Herbe de Alain Jacquet
(courtoisie Invader)

 

 

2010, "le" film sur Banksy :

> décembre 2010 sort Faites le mur, un film de 1:30 réalisé par Banksy et Brainwash soit disant dans leurs propres rôles ! Le titre original, Exit through the gift shop (Sortie par la boutique de cadeaux) évoque une de ses interventions dans un musée où il avait écrit cette phrase sur un tableau (sans détérioration). Un reportage digne du fantôme Banksy, car personne ne l’a encore vu, son invisibilité faisant sa célébrité autant que la qualité sarcastique de son art. Mais on n’est même pas sûr que ce soit réellement Banksy et Brainwash qui y figurent et que ce ne soit pas un canular...

  street art banksy Brainwash  
à côté de Banksy, son emblême le rat (anagramme de art)
clic=zoom

 

Dans cette série d’actions, Banksy et Thierry Guetta (Mister Brainwash ou MBW) se renvoient le bal des actions de nuit et de la plus grosse expo off (1 M$ de recette...), tout en se filmant

street art banksy guetta film faites le mur

Belle provocation friquée : l’on se moque et encaisse la monnaie, bingo ! Pourquoi pas, ils le méritent bien.

street art Banksy street art Brainwash
 
une sérigraphie de Banksy à Londres, 2006 clic=zoom
une des 1ères affiche (ici sur drap) de Brainwash
à Los Angeles, vers 2009 clic=zoom

 

 

2010-2009, l’extension hors la rue

 
est-on encore dans le graffiti ou même dans la rue ?
Peut-être pas puisqu’ici on est entre BD et post-Figuration Narrative, avec des réminiscences de street art ; mais la rue fut la source d’inspiration du français Shaka, membre du 91 PPA crew d’Evry (Paris) depuis longtemps, et qui est maintenant en galerie sou sson vrai nom : Marchal Mithouard ; une de ses oeuvre de taille "normale" se vend plus de 10’000 € !

cette fresque de 6m. en 3D de Shaka
montrée à Show-off en octobre 2010
(courtoisie l’artiste gal Moretti) ... clic=zoom

street art Shaka

 

> l’art de se faire de la pub ! Gregos l’a parfaitement compris, pour se faire connaître il faut d’abord être vu ! de plus il propose une démarche participative ! Certes pas mal d’artistes tartinent nos rues de sérigraphies (c’est si facile...) ou de pochoirs "amusants", mais faire original est de plus en plus difficile ; alors quand c’est beau ne boudons pas !

(courtoisie Gregos)
clic=zoom
rue Debelleyme, 2010
(pièce volée depuis)

street art Gregos

 

> extrait de l’immense fresque de Kreativ-Concept de Tahiti, à l’exposition Latitudes en fin 2009 à la Mairie de Paris ; elle reprend sous une forme contemporaine les tatouages de clans et les danses rituelles que les jeunes, nous disent ses auteurs, sont très attentifs à conserver.

(courtoisie Kreativ-Concept,)
clic=zoom

street art Kreativ Concept

 

 

2009 : "la" rétrospective chez Cartier

on attendait depuis longtemps une rétrospective didactique : la Fondation Cartier l’a faite de juillet à novembre 2009, elle montrait l’histoire du graffiti jsuqu’à nos jours ; extraits :
 - au début fut le verbe : les bandes de gamins du Queens ou de Brooklyn en fin des 60’s apposent leurs signatures stylisées puis enrichies de motifs, pour marquer leur territoire ; puis exportent par métro interposé... en quelques années le graffitisme était né de ces tags, en passant par le lettrage et les motifs d’enrichissement des signatures (sachez distinguer...)

  street art Kase 2  
lettrage sur un métro de NYC vers 1980 par Kase 2
(courtoisie Fondation Cartier)

 - le graffiti est une oeuvre gestuelle, car il faut échapper à la police : ce qu’à montre Evan Roth par sa vidéo interprétant un lettrage en cours de réalisation ; cette rapidité conditionne aussi le choix des outils du graffitiste : pochoirs et bombes
 - puis le graffitisme s’étend à des fresques où le lettrage n’a servi qu’à signer... comme pour un tableau : le passage en galeries est un phénomène naturel, démontré par les tableaux accrochés en cimaise ; dont un Futura de 1981 ressemblant à un Miro ! mais ce passage ne fut pas troujours bien vécu : "la composante criminelle que procure cet art me manque" affirme en 2006 l’artiste Micro, actif déjà en 1972

animation par Evan Roth montrant la gestuelle du graffeur Katsu
(courtoisie F.Cartier)

street art Evan Roth

  street art John Parello JonOne  
John Parello, alias JonOne, JonOneRock, ou JON 156 (le n° de sa rue à NYC car il vit actuellement à Paris), devant son oeuvre absraite
(courtoisie F.Cartier)

> la partie contemporaine de l’expo. était presque une anticipation de ce que pourrait être un jour le graffitisme : des installations muséales... alors, on n’est plus du tout dans les rues ! Une nouvelle discipline artistique académique est née.

les Ephémères de Gérard Zlotykamien alias Zloty

au fond dans le jardin une fresque de Atlas
(courtoisie F.Cartier)

street art Gérard Zlotykamien Zloty

> en même temps chez Agnès B, une approche encyclopédique venait opportunément compléter l’exposition à caractère historique chez Cartier

installation devant Pompidou en 2008
(courtoisie Atlas)

street art Atlas

 

 

2009 : les enchères n’ont pas fait toujours la bombe !

précurseur en Europe, la maison de vente aux enchères Artcurial avait ouvert en 2007 un département Street Art ; les premières ventes spécialisées de 2008 se sont très correctement passée, démontrant la réalité du graffitisme sur le marché de l’art.
Sous l’éclairage blaffard de la crise, la vente par Artcurial du 29 juin 2009 apparaissait comme un test de solidité, espérant qu’il bénéficie de la grande exposition du Grand Palais (ci-dessous) :
> mais ce fut une bombe glacée : 50% d’invendus et un rapport à 75% des estimations moyennes
> seuls les grands noms sont sortis, pas tous, et une coupe sévère a été opérée sur des propositions exagérées (Miss Tic, Banksy...)

street art Blet le Rat

> ceci étant à pondérer : ce n’était pas une vente dédiée au graffitisme, mais une session de 87 lots au sein d’autres oeuvres plus habituelles

 

le célèbre Blet-le-Rat est un des plus ancien artiste des rues, ayant hérité de son surnom par les nombreux rats qu’il disséminait dans les villes, il y a... longtemps.
Celui qui acheté ce beau pochoir sur plexi de 1986 a fait une très très bonne affaire : 1800€ !
  La vente par Alexandre Millon-Cornette de Saint-Cyr du 20 juin 2009 s’est mieux passée : le lieu a été bien choisi (La Cigale haut lieu du rock branché à Paris), la vente était consacrée au street art et placée juste avant celle d’Artcurial :
> environ 30% d’invendus : un rapport correct...
> ... boosté il faut le dire par Seen alias Richard Mirando, une figure américano-française du milieu et par un artiste français de Paris, Shaka, qui a vu son oeuvre tripler son estimation !
cette belle oeuvre de Shaka s’est vendue 15000€ TTC !

 

Shaka, Stress,
2008, huile sur
bas-relief
street art Shaka

 

la consécration du Grand Palais en 2009 !

le collectionneur Alain-Dominique Gallizia a depuis plusieurs années réuni des oeuvres de plus de 300 des meilleurs graffitistes et les a présenté au Grand Palais en avril 2009 : la 1ère grande réunion de street art du monde qui a honoré Paris comme capitale de l’art contemporain.
Ceci comme une sorte de concours où chacun brille en apposant sa signature d’un côté d’une double toile de 1,80 mètres, et de l’autre une fresque libre sur le thème de l’amour ; résultat : un fantastique éblouissement de couleurs et d’imagination, avec en prime une belle maîtrise technique : le site de la Fondation Gallizia montre les styles très différents

 

street art

  street art Shuck   street art Fridricks   street art Jaye
Shuck (France), son site
 
Fridricks (Island)
 
Jaye (Autriche)

 

 

Festival Kosmopolite de 2008, le dernier off :

le Festival international Kosmopolite, à Bagnolet (Paris), existait depuis 2002 ; c’était un des plus apprécié d’Europe mais restait confiné à ses (nombreux) fans.
En 2009 il s’est essouflé mais en septembre 2010 il rebondit sous une dernière forme : le Kosmopolite Art Tour, une tournée internationale.

 

 

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L’affection de Joséphine Baker en vidéo

Les Atamanes analysent "L’affection de Joséphine Baker" de Patrice Nabor, dans une interview par la journaliste Claude Léger

en vidéo, découvrez ce tableau


 

les impressionnistes en réalité virtuelle à Orsay

 

dans l’atelier du photographe Nadar, revivez la soirée d’inauguration de la première exposition impressionniste en 1874

26 mars-11 août au Musée d’Orsay : le teaser


 

voici la 1ère grande messe à Paris

 

celle aussi qui met en avant les artistes français

du 4 au 7 avril
au Grand Palais Ephémère

 


 

et pour le design haut de gamme :

le PAD, qu’on pourrait appeler le Paris Art Design

du 3 au 7 avril
au jardin des Tuileries

 


 

magnifique sérigraphie de Arp

Les Atamanes sont fières de vous proposer cette grande sérigraphie de Jean Arp, plutôt rare

à l’occasion de la réouverture de la Fondation Taeuber-Arp


 

une très belle opportunité ! par Les Atamanes


 

connaissez-vous les JEMA ?

 

 partout en France et en Europe, les Journées Européennes des Métiers d’Art (JEMA)
sont des portes ouvertes du 2 au 7 avril

occasion pour orienter les jeunes

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