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Bill Viola, le maître de la vidéo au Grand Palais

Ceci est une archive d’une exposition exceptionnelle

 
Note sur les visuels : si les droits liés à l’expo sont échus, ne restent que des imagettes de faible définition à titre de mémoire, sans agrandissement possible ; celles agrandissables ont obtenu un accord ou sont libres ; en cas d’erreur svp nous en faire part et, suite vérification, le visuel sera retiré ou mis en imagette-mémoire ; merci !

 

  > accueil d’Almanart > sommaire des archives

 

Bill Viola
> au Grand Palais, jusqu’au 21 juillet 2014

 

Bill Viola est considéré comme le plus grand artiste vidéaste actuel. Cette exposition exceptionnelle est un voyage introspectif en trois thèmes (non chronologiques) portant sur les questions autour desquelles tourne le monde : qui suis-je, où suis-je, où vais-je ? (un français compléterait "dans quel état j’ère"...). L’artiste nous y confronte majestueusement sans apporter sa propre réponse.

 

"je suis né en même temps que la vidéo" :

Bill Viola s’y intéresse car elle lui permet "de sculpter le temps", par diverses interprétations physiques ou métaphysiques du temps,qui est "un rouleau, une forme des plus anciennes de communication visuelle" :

> cette partie issue des tableaux Going forth by day ("aller de l’avant") montre un mourant qui entame son voyage vers les îles des Bienheureux.

 

Bill Viola, Going forth by day, The-voyage, 2002, 35mn
  Bill Viola Going forth

 

  Bill Viola The Dreamers  

Son esthétique est proche de la méditation, à savoir se fixer sur le présent puis concentrer son regard pour aller plus loin dans la perception ; sa caméra est un oeil pour nous "réapprendre à regarder" ; parfois il se sert du rêve pour exprimer ce qui n’est pas conscient :

> les 7 Rêveurs d’âges et origines différents sont sereins, flottant dans l’eau pendant que la pièce qui les réunit se remplit progressivement de leurs songes.

 

 

Bill Viola, The Dreamers, 7ecrans, 2013

L’eau est récurrente, pour s’y plonger, s’y dissoudre ou refléter la vie. Cette omniprésence a une triple explication : celle de notre environnement d’origine, un accident que Bill Viola a vécu enfant, et un médium qui autorise des effets visuels magnifiques :

> cette oeuvre, métaphore d’un corps plongé dans l’eau pour représenter la fluidité de la vie, souligne aussi sa précarité car sur le point de remonter à la surface, l’homme à bout de souffle disparait dans les fonds.

Bill Viola, Ascension, 2000, 10mn
  Bill Viola Ascension

 

  Bill Viola The quintet  

Bill Viola rend hommage à l’histoire et aux maîtres anciens de la peinture (Bosch, Giotto…), auxquels il emprunte parfois l’écriture picturale ou les thèmes mystiques :

> une grande émotion d’origine inconnue traverse un groupe de personnes dans cette oeuvre presque immobile ; elle est inspirée du tableau Le christ moqué (La dérision du Christ) de Jérôme Bosch (env.1500).

 

Bill Viola, The quintet of the astonished, 2000, 15mn20sec

 

Toutes les techniques sont utilisées au Studio Bill Viola : méga installations faisant intervenir le feu ou l’eau, films manipulés sur ordinateurs, timings aléatoires, multi-écrans plasma ou projections murales... beaucoup d’oeuvres font intervenir des acteurs performeurs :

> ici deux acteurs sont filmés séparément, les images sont tranformées puis réunies sur deux écrans inversés en un dyptique vertical ;
ce couple semble se rapprocher mais se dissous dans l’eau

 

Bill Viola, Surrender (abandon_, 2001, 18mn
  22:02 30/09/2011

 

 

 

 

 

plus d’infos :

> l’exposition au Grand Palais
> le site de Bill Viola
 

un document
remarquable :

> la catalogue interactif de l’exposition comporte l’accès aux extraits de 11 vidéos à partir d’un smartphone, tablette ou ordinateur

 



 

 

 

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